17/04/2015
Ambiance de veillée d’armes.
Ukraine / Donbass :
Humanitaire russe contre « guerre hybride » atlantiste,
Ambiance de veillée d’armes.
14 avril…
On « désoviétise » en Ukraine « pro-européenne ». Comprendre : on fait la chasse aux opposants, à tous les opposants sans exception, communistes ou pas, on pratique la purification ethnique et religieuse, on persécute les chrétiens orthodoxes liés au patriarcat de Moscou, et on réhabilite les collabos du IIIe Reich. (…)
Sauf que le grand frère n’est plus à Berlin (quoi que…), mais à Washington et à Bruxelles. Et afin d’arriver à leurs fins, les « pro-européens » de l’Ukraine béhachélisée entendent bien massacrer et chasser quelque 7 millions de civils jugés «indésirables » (sur des critères pseudos ethniques et religieux) dans le Donbass et partout ailleurs. Mais le gros problème c’est que, justement dans le Donbass, on n’est pas vraiment disposé à se laisser massacrer et chasser sans réagir…
Le 24e convoi humanitaire russe est arrivé dans le Donbass : plus de 30 tonnes de fournitures diverses, d’aliments, de médicaments, de produits de première nécessité, etc. Plus de 126 enfants du Donbass, blessés ou malades, auraient besoin de soins médicaux. La Fédération de Russie apporte son aide désintéressée aux populations sinistrées de Nouvelle Russie alors que les Etats-Unis acheminent en zone kiévienne leurs armements pour prolonger la guerre : le 11 avril, par exemple, un avion gros porteur militaire américain Lockheed C-5 a atterri à l’aéroport de Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine (source).
A son bord : du matériel de guerre, des équipements pour les forces répressives de Kiev, des moyens d’espionnage contre les opposants.
L’hyperpuissance US est bien décidée à imposer son totalitarisme mondialiste face à la Fédération de Russie, par l’intermédiaire de l’atlantisme. Des documents confidentiels récemment publiés sur Internet confirment l’implication des pays de l’Alliance atlantique dans la « guerre hybride » en Ukraine. Les pays membres de l’OTAN sont derrière l’offensive de propagande menée au nom de Kiev par des organisations non-gouvernementales dans le sud-est du pays, révèle drakulablog.com.
Selon ces documents, une réunion consacrée au « problème ukrainien » a été organisée par le Centre d’excellence de l’OTAN (CEO) à Riga le 19 février dernier. Les participants à cette réunion ont notamment évoqué « l’incapacité des médias ukrainiens d’obtenir un accès suffisant aux régions du sud et de l’est du pays », « le vaste accès aux médias russes » et « le manque de confiance populaire envers les autorités de Kiev ».
Dans ce contexte, les spécialistes de l’US Strategic Command (STRATCOM) ont proposé une série de moyens destinés à contrer l’influence russe dans le sud-est de l’Ukraine et à promouvoir la propagande occidentale.
D’autres documents publiés dévoilent l’existence d’un projet baptisé « Conflict Pool », dont le coût s’élève à plus de $ 350.000. Ce programme, supervisé par le Foreign Office, a pour objectif de faciliter « la réconciliation nationale en Ukraine » (belle expression parfaitement hypocrite) et de « contrecarrer l’influence médiatique russe » (à savoir, interdire toute contestation du régime de Kiev par les médias).
Outre les activités informationnelles en Ukraine, un des documents appelle à déstabiliser la situation politique en Russie, notamment en soutenant les mouvements séparatistes (y compris les islamistes du Nord Caucase), et en discréditant les autorités du pays. Parmi les personnalités à dénigrer figurent notamment le président de la fédération Vladimir Poutine, le ministre de la Défense Sergueï Choïgou et bien sûr le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. Ce projet est réalisé par des organisations « ukrainiennes », dont l’Institut « ukrainien » pour la politique internationale (UIIP), le Centre analytique des études géopolitiques Borisfen, et le Département pour la coopération militaro-civile, toutes financées par des fonds américains ou occidentaux (source).
© Sputnik. Maksim Blinov
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Phase de pré-offensive kiévienne
Depuis le week-end pascal orthodoxe, on sent nettement sur la ligne de front que les forces ukrainiennes sont passées en phase de pré-offensive. Mis à par sur le secteur nord et nord-ouest de Lugansk, où règne une accalmie très relative, si l’on excepte la zone de la « Piste Bahmutka » et près du village de Stanitsa Luganskaya, les principaux secteurs de la ligne de front (Gorlovka, Donetsk, Volnovakha et Mariupol) se sont progressivement embrasés depuis les 11 et 12 avril. A l’ouest, au nord et au sud-ouest de Donetsk, les forces républicaines supportent depuis 72 heures une évidente augmentation de l’intensité des attaques des forces ukrainiennes, y compris avec l’utilisation d’armes lourdes qui n’ont jamais été retirées de la ligne de front en dépit des exigences des accords de Minsk. (…)
Des frappes tactiques qui interviennent alors que dans la périphérie nord de Donetsk les combats se sont intensifiés ces dernières 24 heures, un soldat ukrainien a même été capturé, blessé, il est à l’hôpital. L’épicentre des combats se situe au niveau de Spartak, juste au nord-nord-est de l’aéroport. A plusieurs reprises, l’artillerie kiévienne a employé des obusiers de 152 pour frapper cette zone.
Une colonne ukrainienne composée de chars (93e mécanisée ?) et de véhicules blindés (notamment des éléments de la 95e brigade aéromobile de Zhytomyr) a tenté de pénétrer par le nord-ouest de Donetsk, près de la grande gare de triage ferroviaire entre Yasinuvata et Donetsk, sans succès. Le groupement tactique a été intercepté et partiellement détruit, plusieurs véhicules avec leurs équipages ont été neutralisés. Les FAN auraient même fait plusieurs prisonniers, certains sont en ce moment soignés dans un hôpital.
Dans la soirée du 12 avril, on signalait sur le secteur de Peski, plus à l’ouest, l’utilisation par les forces ukrainiennes de munitions d’artillerie au phosphore contre les positions républicaines. Depuis, la situation sur Peski s’est détériorée.
Paramilitaire du « bataillon OUN » abattu près de Peski
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La pression sur l’ouest de Donetsk se maintient : l’armée ukrainienne a attaqué hier Peski, partiellement sous contrôle républicain, et l’a repris. Ce matin les forces de Nouvelle Russie ont contre-attaqué et reconquis ce qu’ils avaient perdu la veille. Il semblerait qu’au moins une section de T-72B (certaines sources évoquent des BA ou des BM) ait été employée par les FAN pour cette contre-attaque localisée. Résultat : 6 soldats ou paramilitaires ukrainiens ont été tués et douze blessés au cours des dernières 24 heures.(…)
Les combats se sont également considérablement intensifiés à l’est de Mariupol, sur le village de Shirokino. Depuis la soirée du 12 avril, en plus de tirs de batteries de 122 D-20 et 2S1 Gvozdika, les forces de Kiev emploient de nouveau des batteries de lance-roquettes multiples BM-21 Grad contre la localité côtière tenue par les FAN.
Sur les arrières des forces de Kiev, les groupes clandestins de résistance continuent d’opérer avec succès. Dernier acte en date à Kharkov : dans la nuit du mardi 14 avril, vers 4 heures du matin, un véhicules des groupes paramilitaires de la junte a été incendié.
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16 avril…
Dans l’Ukraine «pro-européenne», les opposants «disparaissent» les uns après les autres. Dans l’Ukraine béhachélisée, il faut tuer ou être tué. Là, il ne s’agit pas d’un Boris Nemtsov, opposant de papier à Poutine financé par l’Occident : toute la bien-pensance médiatico-politique se tait, et donc approuve de facto (voir ici pour plus d’infos).
Dans le Donbass, les derniers événements dans la région de Donetsk montrent que la reprise des grandes opérations militaires est pour bientôt. Le régime «pro-européen» va encore une fois tenter d’en finir avec la rébellion qui lui tient tête depuis plus d’un an. Tenter et… échouer !
L’Ukraine a refusé de façon unilatérale de rembourser une dette de 3 milliards de dollars à la Russie, conformément à une liste gouvernementale de dettes soumises à une restructuration. Ces méthodes de crapules qui consistent à emprunter ou acheter des biens à autrui et de ne pas les payer ou les rembourser se généralisent dans l’Ukraine béhachélisée.
Autres actes de la même veine : deux opposants au régime « pro-européen » viennent d’être abattus en pleine rue à Kiev. Oles Bouzina (photo ci-dessus), un journaliste ukrainien connu pour les positions anti-euromondialistes, a été tué par balle, aujourd’hui, devant chez lui. Notre confrère était rédacteur en chef du quotidien Segodnia, poste qu’il avait récemment dû quitter pour délit d’opinion. C’est le deuxième meurtre d’une personnalité de l’opposition dans la capitale ukrainienne en 24 heures, après l’assassinat, mercredi, du député Oleg Kalachnikov dans des circonstances similaires. Ces assassinats font suite à une série de « suicides » d’ex-responsables ukrainiens fidèles au régime qui a précédé le coup d’Etat antidémocratique du Maïdan.
Rotations de « bataillons » répressifs
Le commandement ukrainien a donné l’ordre de dissoudre le 40e « bataillon » de défense territoriale de Dniepropetrovsk « Kryvbas », une unité bien mise à mal dans la poche de Debaltsevo l’hiver dernier et qui n’est plus que l’ombre d’elle même. Ce qu’il en reste, soit quelques dizaines de paramilitaires, seront reversés dans les forces armées.
Le 15 avril, au moins une compagnie du « bataillon Kharkov-1 », jusqu’à récemment stationnée dans la région Kupyansk, a été envoyée sur le front du Donbass, sans plus de précisions. Voilà encore quelques troupes fraiches pour les prochaines attaques des forces de Kiev sur la ligne de front.
Un renfort bien utile puisque, apparemment, plusieurs unités éparses appartenant plus ou moins à la mouvance de Praviy Sektor rechigneraient à rejoindre les rangs de l’armée, comme en a convenu Dmytro Yarosh, le « Führer » de Secteur droit, avec Porochenko. Dans la zone de Dzerzhynsk, au nord-ouest de Gorlovka, près de Novgorodskoe (4 km au sud de Dzerzhynsk), une compagnie DUK donnerait encore du fil à retordre au commandement opérationnel local. En revanche, à l’ouest de Peski, les éléments du « bataillon OUN » auraient rejoint le bataillon de la 93e mécanisée présent sur place (à confirmer tout de même).
Ambiance de veillée d’armes sur le front du Donbass
Colonne des forces de Nouvelle Russie vers Alchevsk
sur l’axe Lugansk-Debaltsevo en direction de Debaltsevo : 2 sections de T-72B1V
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Plusieurs brigades républicaines, placées à l’arrière depuis l’application des accords de Minsk dans le Donbass, pourraient remonter en première ligne dans les 48 heures. La situation sur la ligne de front, notamment vers Donetsk ces derniers jours, pourrait justifier un possible repositionnement d’unités.
En effet, il semblerait que le commandement ukrainien se prépare à lancer une nouvelle phase d’opérations militaires de grande envergure sur le territoire de la République populaire de Donetsk. Le président de la République, Aleksandr Zakharchenko en est persuadé : son service de renseignements détient des preuves de l’augmentation significative du nombre d’unités et des équipements lourds à proximité de la ligne de contact.
Mais l’essentiel des événements, ces dernières heures, se situe toujours au niveau du nord et de l’ouest de Donetsk. La pression s’est accentuée ces derniers jours sur Spartak (nord-ouest de Donetsk) et sur Peski avec l’appui de moyens d’artillerie importants du côté de Kiev. Plusieurs attaques localisées ont eu lieu, toutes repoussées par les FAN. Hier sur le secteur de l’aéroport de Donetsk et vers Spartak plusieurs assauts des forces de Kiev ont été repoussés : 8 blindés ukrainiens ont été détruits, sans compter les tués et les blessés. Les pertes humaines décomptées sont approximativement de plusieurs dizaines de combattants des deux côtés.
Selon les interceptions radio des forces de Nouvelle Russie, les combats de ces dernières semaines vers Peski et Spartak aurait fait environ 300 blessés et tués du côté des Ukrainiens.
Dans la matinée, les forces de Kiev ont continué leurs pilonnages d’artillerie contre Spartak malgré la présence de représentants de l’OSCE.
Des éléments de la brigade « Vostok » (au moins un bataillon renforcé) a été positionné sur l’ouest de Donetsk, notamment vers Peski, suite aux tentatives de pénétrations dans ce secteur. (…)
A Mariupol, le commandement ukrainien continue la construction de lignes de défense, composées de bunkers, de tranchées et d’obstacles divers.
A l’est de la cité portuaire, il ne reste plus qu’une quarantaine de personnes dans Shirokino. Le village est toujours sous le feu de l’artillerie ukrainienne et constamment harcelé par les raids répétés de petits groupes d’ « Azov », de Praviy Sektor ou encore des forces armées.
Islamistes tchétchènes intégrés dans une compagnie DUK de Praviy Sektor, au sud-ouest immédiat de Shirokino (Berdyanske), sur le front de mer. De l’autre côté de la colline verte, c’est Shirokino. En fait ils appartiennent au « bataillon Sheikh Mansour ».
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Il n’y a toujours pas de troupes russes en Ukraine, il n’y en a jamais eu, en revanche les troupes américaines, mais aussi canadiennes et britanniques arrivent par air et par route. Plusieurs avions gros porteurs US ont été signalés sur les aérodromes de Lviv et de Kiev ces derniers jours, de même que des convois de l’armée américaine. Pour la plupart, ces sont des éléments de la 173e brigade aéroportée qui sont officiellement chargés de former la garde nationale (y compris les paramilitaires néonazis), pendant six mois.
(…)
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, les 14 et 16 avril 2015.
Pour lire l’intégralité des 2 articles, cliquez sur :
Et : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-ambiance-de-veillee-darmes (16 avril)
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Les vidéos sous-titrées par Kazzura.
[eng subs] UAF attack on Spartak combat footage from militia trenches.
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[eng subs] Givi's interview regarding the recent UAF attacks on Peski and Spartak.
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[eng subs] Last Oles' Buzina's interview filmed 3 days before he was murdered.
19:04 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Monde en perdition, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, usa, stratcom, otan, journalisme, oles bouzina, épuration, assassinats politiques, monde en perdition
Ukraine, Yémen... deux poids deux mesures
Les crises au Yémen et en Ukraine se ressemblent de manière étonnante. La réaction des USA dans les deux cas, très différente, illustre le caractère profondément idéologisé de leur politique extérieure.
Les États-Unis et leurs alliés sont prêts à soumettre la population d'un État étranger à toutes sortes de privations pour éviter la chute du gouvernement loyal aux intérêts américains, écrit le journaliste Nicolas Davis, dans un article pour le Huffington Post.
Imaginez que dans un État étranger les forces révolutionnaires s'emparent du pouvoir dans la capitale et sur la majeure partie du territoire. Le président est forcé de fuir, tandis que ses partisans continuent de lutter pour leur partie du territoire en déclarant que le nouveau gouvernement est illégitime.
Ce scénario décrit aussi bien la situation en Ukraine en 2014 que celle au Yémen en 2015, affirme Davis. Néanmoins, la différence de réaction des USA dans chaque cas est frappante. Cela souligne une fois de plus que les actions de Washington, dans ce genre de crises, sont dictées uniquement par l'idéologie, les jeux politiques internes et les froids calculs géopolitiques et commerciaux, parfois complètement erronés. Ces deux crises reflètent parfaitement "le large fossé entre l'apparence et la réalité de la politique extérieure américaine", souligne Davis. Les décisions des leaders politiques des USA conduisent inévitablement à une croissance de l'effusion de sang et du chaos, affirme-t-il. Même aujourd'hui, les États-Unis profitent de la trêve conclue pour envoyer une assistance militaire à la Garde nationale de l'Ukraine, dont les rangs sont rejoints par les membres du parti "Liberté" et du groupe "Secteur droit", reconnu comme une organisation terroriste en Russie.
Washington a également envoyé 290 parachutistes de la 173e brigade aéroportée de l'armée des USA à Lvov pour des exercices conjoints avec le bataillon "Azov", rapporte le Huffington Post. Tout cela malgré le fait que la population du pays a repoussé ces partis radicaux et extrémistes aux élections parlementaires organisées par le nouveau gouvernement.
Au Yémen, au contraire, les États-Unis soutiennent la coalition dirigée par l'Arabie saoudite visant par tous les moyens à rétablir au pouvoir le président Abd Rabo Mansour Hadi. Washington et ses alliés continuent de considérer Mansour comme le dirigeant légitime du pays, malgré le fait que son mandat a pris fin en 2014, et qu'en 2015 il a officiellement cessé de remplir les fonctions de président.
Du point de vue des normes constitutionnelles, Viktor Ianoukovitch, contrairement à Mansour, a tous les droits sur son mandat présidentiel inachevé, affirme Davis. Sa destitution s'est déroulée en violation de la loi: pendant le vote de la Rada (le parlement ukrainien) il manquait 10 voix pour son impeachment, et lui-même n'a pas reconnu sa démission.
Il n'y a aucune raison de croire que ce sont les droits du gouvernement légitime assiégé qui sont défendus dans ces conflits, résume le journaliste. Tout comme en Irak, la lutte politique intestine est un problème fomenté de l'extérieur, souligne-t-il.
Paraphrasant la militante politique et journaliste Phyllis Bennis, les USA sont prêts à "se battre pour le Yémen jusqu'au dernier Yéménite, pour la Syrie jusqu'au dernier Syrien, pour l'Irak jusqu'au dernier Irakien et pour l'Ukraine jusqu'au dernier Ukrainien", écrit Davis dans le Huffington Post. Dans chacun de ces cas, le but est d'amener au pouvoir un nouveau gouvernement loyal à Washington. Ni la destruction du pays, ni le nombre de victimes parmi la population civile ne forceront les USA à prendre du recul et à permettre une autre issue qui ne servirait pas les intérêts de l'Amérique et des monarchies arabes.
SPUTNIK / http://sptnkne.ws/dBm
© AP Photo/ Hani Mohammed
18:31 Publié dans Histoire européenne, Les ignobles, Monde en perdition, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : usa, ukraine, yémen, monde en perdition, les ignobles
03/04/2015
Ukraine/Donbass : les articles de Jacques Frère / 29 mars - 02 avril 2015.
Ukraine / Donbass : 02 avril
On savait le potentat kiévien, pleutre...
On savait Porochenko, le potentat kiévien, pleutre. On ne savait sans doute pas à quel niveau de lâcheté, ce dictateur de carnaval était capable de s’abaisser. Il vient, ni plus ni moins, de donner aux néonazis et autres néobandéristes la corde pour le pendre, en faisant du mouvement paramilitaire de Dmytro Yarosh, le "Führer" de Praviy Sektor, une "organisation de défense territoriale".
Il est évident que le Département d’Etat (Note de K : américain) y est pour beaucoup dans ces basses manœuvres de lutte de pouvoir au sein de la junte. Washington a tout intérêt à ce que la situation dégénère en Ukraine et que la guerre dure. Du reste, au cas où cela se passerait mal pour le camp de hyperpuissance US, les Américains peuvent très bien lâcher l’affaire du jour au lendemain, comme ils le firent en de multiples occasions par le passé, abandonnant sans états d’âmes à leur triste sort leurs alliés d’un instant.
Batterie lourde ukrainienne de 152 Giatsint-B tirant sur les positions républicaines
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Depuis le 31 mars, on ne note aucun changement significatif sur la ligne de front du Donbass. Les accrochages et les frappes de l’artillerie ukrainienne se situent toujours dans la zone de l’aéroport de Donetsk, vers Peski, vers Spartak, vers le sud-est d’Avdevvka, sur la zone de Shirokino (Est de Mariupol) et au niveau de la « Piste Bahmutka » au nord-ouest de Lugansk. D’une manière générale, les forces ukrainiennes continuent de tirer de façon régulière avec leurs batteries lourdes au niveau la ligne de contact et de renforcer leur dispositif.
Les deux parties s’observent et cherchent les intentions de l’autre.
Clashes at Spartak settlement (close to Donetsk airport area),
DPR positions attacked by the UAF.
[eng subs by Kazzura]
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En ce printemps 2015, on estime les forces de Nouvelle Russie entre 35 et 40.000 hommes, alors que les troupes ukrainiennes dans le Donbass, 2e et 3e échelons compris, varieraient entre 60 à 65.000. D’ici juin, les FAN espèrent rassembler quelque 57 à 62.000 combattants en plusieurs brigades autonomes, alors que Kiev pense aligner 80 à 85.000 militaires et paramilitaires. Mais la qualité au feu penchera forcément encore du côté des FAN, même si les moyens matériels resteront du côté ukrainien (surtout en artillerie).
A noter que la supériorité antiaérienne des forces de Nouvelle Russie rendra les sorties aériennes des forces de Kiev très risquées…
Quant au moral des troupes, du côté des forces de Kiev, il ne faut pas s’attendre à des miracles : les échecs successifs ont laissé des traces, y compris dans le corps des officiers, le manque de motivation croissant des recrues, les dégradations des conditions de vie dans l’Ukraine « pro-européenne » et le manque de perspectives en l’avenir, ne contribuent pas à améliorer la situation de sitôt. En revanche, dans le Donbass, civils et combattants savent désormais que Kiev ne peut plus gagner, du moins militairement. Un élément essentiel qui comptera dans les semaines et les mois à venir.
Il est très probable que les hostilités à grande échelle reprendront dans le courant de ce mois. Tout y contribue : le renforcement des troupes de Kiev, l’achèvement de leurs ravitaillement et des compléments d’effectifs, les missions de reconnaissance, les provocations qui se multiplient…
En attendant, le 23e convoi humanitaire russe était annoncé ce matin dans le Donbass et faisait mouvement en deux colonnes dans la direction de Donetsk et de Lugansk.
(…)
En Nouvelle Russie, on profite de l’accalmie très relative pour renforcer les unités, les recompléter, en former de nouvelles, s’entraîner et faire un peu de ménage au sein des effectifs. Le président de la République populaire de Donetsk, Aleksandr Zakharchenko, vient d’émettre un décret selon lequel toutes les milices d’irréguliers ont jusqu’au 4 avril pour se conformer à l’homogénéisation des forces de Nouvelle Russie. Et cela, afin d’éviter la constitution de bandes armées incontrôlables comme il en existe tant et plus dans le camp d’en face. Nous assistons ainsi à une nette évolution des forces armées de Nouvelle Russie, depuis plusieurs mois, afin d’en faire une organisation militaire régulière sous commandement unifié et coordonné.
On note dans ce contexte l’arrivée de nombreux volontaires étrangers, dont des Français (voir ici le compte-rendu d’Erwan Castel qui est sur place).
Cadeau de Pâques pour Yarosh
Loin d’être démantelée ou tout simplement affaiblie, l’organisation paramilitaire d’extrême droite Praviy Sektor vient de sortir renforcée de la crise qui oppose la présidence ukrainienne à son bailleur de fonds Ihor Kolomoïsky. L’organisation qui se revendique de collaborateurs galiciens du IIIe Reich s’intégrera désormais pleinement au sein de la défense territoriale de l’Ukraine sous la forme d’une structure autonome, avec le financement et les moyens adéquates.
Le chantage de Yarosh à Porochenko (qu’il menaçait d’un nouveau Maïdan) de même que l’appui des milieux néoconservateurs américains qui contrôlent une bonne partie du Département d’Etat à Washington, ont donc permis à ce chefaillon d’une bande de nervis déjantés d’imposer, au-delà de ce qu’il pouvait espérer il y a un an juste après le coup d’Etat, ses quatre volontés.
En accord avec l’état-major général, Yarosh a décidé de maintenir ses troupes dans le Donbass. Les groupes paramilitaires désignés sous l’appellation de Corps de volontaires de l’Ukraine (DUK) se trouvent actuellement à l’ouest de Peski, près de l’aéroport de Donetsk, sur Artemovsk, au niveau de positions proches de Volnovakha et au nord de Shirokino. Il ne s’agit-là que du corps constitué sous la désignation DUK, il est bien évident que des centaines de membres de Praviy Sektor sont intégrés au sein d’autres unités de la garde nationale (Dnepr-1 », « Azov », « OUN »…) et même dans les rangs de formations de l’armée de terre ukrainienne comme la 93e brigade mécanisée et la 95e aéromobile.
Dmytro Yarosh se dit prêt à transformer le « bataillon » DUK en une « brigade d’assaut » (sic) des forces armées ukrainiennes. A voir… Il y a sans doute 11 « compagnies » se revendiquant du Corps des volontaires de l’Ukraine et qui forment le « bataillon », chacune comprenant une centaine de combattants, parfois moins. Ce qui reviendrait à un millier de combattants tout au plus, donc loin des effectifs d’une « brigade ». Quant à leur valeur opérationnelle, elle est quasiment nulle ; ces éléments sont comparables aux routiers et autres grandes compagnies moyenâgeuses qui donnèrent du fil à retordre à Bertrand du Guesclin. D’ailleurs, leur tableau de chasse est édifiant puisqu’il comprend essentiellement des actes de pillage, des assassinats de civils, des viols, du brigandage…
En permettant à Yarosh et à ses nervis, pourtant affaiblis après les désastres successifs sur le front du Donbass et le coup de force présidentiel contre Kolomoïsky, Petro Porochenko a montré le niveau de sa couardise. On pouvait penser qu’il profiterait du succès contre l’ex gouverneur de Dniepropetrovsk en épurant les paramilitaires d’extrême-droite qui représentent la plus grande menace du moment pour lui. Il a fait exactement ce qu’il ne fallait surtout pas faire et, de facto, il a précipité son régime au bord de l’abîme…
Cet octroi d’un statut d’autonomie à Praviy Sektor rend Yarosh plus puissant que jamais, et rien ne garantit que le « Führer » de Secteur droit coupera le cordon ombilical avec Kolomoïsky.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 02 avril 2015.
Pour lire l'article dans son intégralité, cliquez sur :
http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-le-beau-cadeau-de-porochenko-aux-neonazis
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Lire également : L’Ukraine mafieuse, Igor Kolomoïsky en embuscade
Igor Kolomoïsky
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Ukraine / Donbass : 31 mars
L’attente d’une offensive de printemps...
Du côté de Kiev, on continue de recevoir les premiers lots de matériels lourds US et de nouveaux « instructeurs » occidentaux (principalement américains) sont annoncés pour courant avril. En ce début de printemps dans le Donbass, le calme aléatoire qui règne préfigure sans doute une déchainement de fer et de feu d’ici peu. Chacun semble s’y préparer.
(…)
Entrainement et matos US pour une armée de bras cassés
Une nouvelle livraison de Humvees blindés vient d’arriver en Ukraine (sur les 230 promis) et la trentaine déjà livrée il y a une semaine. Les Etats Unis ont déjà fourni à ce jour pour 120 millions de dollars d’assistance au régime putschiste, et doivent encore fournir pour 75 millions de dollars d’équipement divers, y compris des drones, les radars de contre-batterie, des dispositifs de vision nocturne, et de l’assistance médicale. Il est aussi vraisemblable que des postes antichars guidés de type Javelin soient livrés d’ici peu.
Ces HMMWV devront prochainement être retirés des effectifs des forces US, selon une décision prise en 2012. En effet, le Pentagone a annoncé une modernisation massive de ses véhicules légers de type Hummer, dont les performances en Afghanistan comme en Irak furent des plus décevantes, l’engin ayant dû subir moult modifications et autres revalorisations depuis 2002 afin d’être opérationnel sur le terrain.
Selon Arsen Avakov, le ministre des Affaires intérieures de l’Ukraine, 290 paras américains de la 173e brigade aéroportée (173rd Airborne Brigade Combat Team « Sky Soldiers ») vont débuter un cycle de formation dans la région de Lviv, au camp de Yavoriv, à partir du 20 avril : il s’agit de former certaines des unités les plus extrémistes du régime de Kiev, y compris des néonazis. Selon Avakov, les Américains auraient l’intension de mettre à disposition de la garde nationale de l’équipement dernier cri question communication et détection nocturne ou pas mauvais temps. Quelque 900 paramilitaires sont concernés par cet entraînement. Il s’agirait d’éléments des unités « Azov », « Jaguar », « Omega » et des unités des régions de Kiev, de Kharkov, de Zaporozhye, d’Odessa, de Lviv, d’Ivano-Frankivsk et de Vinnitsa.
Une formation sans doute bien utile (mais dont l’efficacité restera à démontrer) puisqu’on apprend que plus de la moitié des effectifs de la 4e mobilisation en Ukraine ne seraient pas aptes pour le service en raison de troubles mentaux ou nerveux (dépressions nerveuses, troubles du comportement…), selon le service de presse du « Bloc Porochenko ».
Au final, s’il y a des troupes étrangères sur le sol ukrainien, c’est bien du côté de Kiev qu’elles se trouvent.
L’appel du jihad néonazi… au nom du fric !
D’aucuns semblent être quelque peu dubitatifs quant à la présence d’islamistes avérés au sein des « bataillons » idéologiques présents dans la garde nationale. L’histoire de Zaky Mallah aurait de quoi faire réfléchir. Cet islamiste qui vivait en Australie, après s’être engagé dans les rangs jihadistes en Syrie, puis avoir été emprisonné pour terrorisme en Australie, a déclaré vouloir rejoindre le « bataillon Azov », suite à une campagne de recrutement de l’unité néonazie liée à l’Assemblée nationale sociale – Patriotes ukrainiens et, par là-même, à Svoboda.
Notre jihadiste de 30 ans, originaire de Sydney, a été repéré dans ses démarches, il y a quelques mois par le Daily Mail, un journal britannique apparemment plus au fait des aller et venues d’islamistes américano-compatibles que les propres services de sécurité des pays de l’Alliance atlantique et de l’Australie.
Mais alors pourquoi choisir « Azov » et pas une autre formation comme « Aydar » ou « Donbass » ? C’est le « Führer » des Patriotes ukrainiens et chefaillon du « régiment » (sic), Andriy Biletsky, qui l’a expliqué il y a peu : ses troupes de « volontaires » sont « officiellement » payées 6.000 hryvnia (316 $) par mois, mais en fait leur solde avoisinerait les 10.000 hryvnia (ce qui est considérable en Ukraine, le salaire moyen étant de 218 hryvnia, soit moins de 43 dollars, en février 2015, pour plus de 320 euros à la veille du putsch - source). Et beaucoup plus pour les « volontaires » étrangers, surtout s’ils possèdent une solide expérience du terrain comme Zaky Mallah. Ces fonds proviendraient en partie du ministère des Affaires intérieures, mais surtout de la galaxie oligarchique de Kolomoïsky.
Mais ce n’est pas pour des raisons financières que le « bataillon Donbass » (ou ce qu’il en reste) vient d’être retiré de la zone des combats. Selon son commandant par intérim, Anatoly Vinogrodsky, les résidus de cette unité (une compagnie tout au plus qui se trouvait sur Shirokino) n’ont pas été jugés suffisamment fiables en l’état pour être maintenus en première ligne. « Donbass » faisait partie de la douzaine d’unités répressives et politiquement très orientées formées et financées par Ihor Kolomoïsky, juste avant son éviction du siège de gouverneur de l’oblast de Dniepropetrovsk.
Sur Shirokino, justement, pour couper court aux inepties du camp kiévien concernant la ligne de contact dans ce secteur, la mission de l’OSCE vient de préciser que le village était bel et bien sous le contrôle des forces de Nouvelle Russie et que la ligne de front passait par l’ouest immédiat de la petite agglomération côtière.
C’est à cet endroit que, le 29 mars, un projectile antichar tiré à partir des positions kiéviennes a totalement détruit un véhicule civil Tavria, blessant grièvement ses deux occupants (L’un d’eux est mort depuis, le second est aux urgences). L’OSCE enquête, ce qui lui donnera l’occasion de rédiger un nouveau rapport, puis de le classer.
DPR DM sitrep : UAF troops destroyed civilian car with ATGM shot. [Eng subs by Kazzura]
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Tortures, violences et nettoyage ethnique
(…) Dans une interview pour le journal ukrainien Obozrevatel publiée dimanche 29 janvier, Yarosh déclare sans ambages vouloir pratiquer une politique de nettoyage ethnique sur l’ensemble du territoire du Donbass, et même au-delà. Il affirme que les résidents de l’est de l’Ukraine qui seront jugés « indisciplinés » devront être expulsés et privés de leurs droits. Yarosh affirme qu’une grande partie du Donbass serait peuplée par des « Sovoks », un terme d’argot dérivé du mot « soviétique » et désignant les russophones. Pour ce fanatique stipendié avec l’argent des Occidentaux et de Kolomoïsky, les événements de Konstantinovka, où toute une population a violemment protesté suite à la mort d’une petite fille de 8 ans écrasée par un blindé piloté par des soldats ukrainiens ivres, est un exemple de la nécessité d’éradiquer cette « indiscipline » au sein d’une population civile condamnée à l’éradication physique.
Devant un tel discours de cinglé, on comprend que, partout dans le Donbass et même bien au-delà, des combattants courageux se lèvent pour affronter un régime qui a fait de l’innommable son quotidien.
La guerre des partisans sur les arrières du front de l’Est est en plein essor. Dans la nuit du 29 au 30 mars, à Kharkov, une ou plusieurs explosions (selon les sources) ont endommagé une partie du réseau ferré et un convoi de carburant destiné aux forces répressives dans le Donbass.
Une autre explosion s’est produite la nuit dernière, toujours dans l’agglomération de Kharkov sur la zone ferroviaire, vers 3h00 (heure locale), ce qui aurait endommagé plusieurs mètres du réseau ferré.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 31 mars 2015.
Pour lire l'article dans son intégralité, cliquez sur :
http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-lattente-dune-offensive-de-printemps
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Ukraine / Donbass : 29 mars
Le temps des grandes manœuvres.
L’OTAN continue de se renforcer dans les pays frontaliers de l’Ukraine : après les États baltes, voici des blindés américains en Roumanie, à quelques kilomètres seulement de la Moldavie et de la Transnistrie. Officiellement, il ne s’agit que de simples « manœuvres ». Cela ne trompe personne : Washington positionne des troupes, au cas où… le régime de Kiev viendrait à s’effondrer en raison de la situation catastrophique du pays, dont il est le seul responsable, et des règlements de comptes internes à la junte. (…) Sur le front du Donbass, si l’augmentation de l’intensité des accrochages laisse légitimement penser qu’une offensive se prépare, pour le moment, une mise en alerte totale des forces de Nouvelle Russie n’est pas à l’ordre du jour. Les FAN sont aussi en manœuvres, elles s’entraînent chaque jour et par tous les temps.
Entrainement du bataillon « Sparta ». Chaque jour et par tous les temps,
les hommes de cette unité de choc s’entrainent pour défendre le Donbass.
( M.a.j F.E : ajout de la version sous-titrée par Kazzura )
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La mort de Roman Voznik, député de la RPD, n’est pas due à un tir d’artillerie, comme nous le supposions précédemment, mais à un attentat à l’arme à feu commis de la part d’un groupe subversif kiévien (ou occidental) infiltré dans la ville de Donetsk. Jeudi 26 mars, moins d’une semaine après la tentative d’assassinat du lieutenant-colonel « Givi », commandant du bataillon « Somali », des tueurs ont frappé à nouveau au cœur de Donetsk entre 23h00 et 23h15… Roman Voznik était également « Gypsy », le commandant du bataillon «Mirazh» et cela fait de lui le troisième officier supérieur à être visé en quelques jours, après Mozgovoï et Givi ! Comme le souligne Erwan Castel, qui est présent sur place, « nul doute que cela fait partie d’un programme d’assassinat visant à décapiter l’appareil militaire de la Novorossiya, au moment où les soupçons d’une prochaine offensive ukrainienne sont chaque jour un peu plus confirmés. »
Et cela alors qu’un groupe de partisans vient de se former dans la région de Nikolaev et que la résistance armée à la dictature de Kiev se renforce presque partout en Ukraine. A Odessa, vendredi soir, une très forte déflagration a eu lieu près des locaux d’une organisation soutenant la répression dans le Donbass. Des inconnus ont fait exploser un engin explosif sans faire de victime, juste des dégâts matériels dans l’enceinte du local visé.
Lanceur Smerch à l’aéroport de Kramatorsk. Selon les accords de Minsk, ce type de lance-roquettes lourd devrait se trouver à au moins de 140 km de ligne de front. Kramatorsk n’est qu’à 45 km de la ligne de front.
(…)
Sur Mariupol, le « mur de l’Atlantique » local version Porochenko semble avoir quelques difficultés à être réalisé en bordure de mer. Des vents forts ont occasionné des marées plus importantes que d’habitude, à tel point que des tranchées et des bunkers ont été inondés… L’inénarrable Turchinov, le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, n’est pas Rommel. Mais ça, on le savait déjà !
Grandes manœuvres de caniveau à Kiev
C’est la débandade de la junte au sein de l’opinion publique ukrainienne, un an seulement après le coup d’Etat du Maïdan. D’après l’Institut international de sociologie de Kiev (source), le Front populaire du Premier ministre Arseny Yatseniuk s’est effondré dans les sondages, il n’est plus qu’à 4% (22,14% aux élections législatives de l’année dernière). Petro Porochenko et son bloc présidentiel est en tête avec 16%, suivi par le maire de Lviv Andriy Sądowy (10%), Yulia Timochenko Patrie (7%), le Block d’opposition (6,2 %) et Oleg Lyachko et son parti radical (5%).
Qu’à cela ne tienne, le régime «pro-européen » continue sur sa lancée criminogène et mortifère : quelque 900 officiers de l’armée ukrainienne ont été formés en Pologne pour une somme évaluée à plusieurs dizaines de milliers d’euros (sans plus de précisions). Il semblerait que ce soit l’Union européenne qui a financé cela.
Mais l’heure est grave pour le régime antidémocratique, mis en place par la corruption, la subversion, le crime et la violence il y a un peu plus d’un an. Washington pourrait cesser de soutenir le président Petro Porochenko et commencer à miser sur l’ex-gouverneur de Dniepropetrovsk, l’oligarque israélo-chyprioto-ukrainien Ihor Kolomoïsky, estiment les Deutsche Wirtschafts Nachrichten.
Aux États-Unis, les partisans de la ligne dure envers la Russie, tels que le sénateur néocon John McCain ou encore la très néocon Victoria Nuland du Département d’État, pourraient donner leurs préférences à Kolomoïsky, du moment que ce dernier est, selon Washington, leur meilleur partenaire dans la lutte contre la Russie, écrit le journal allemand. Plusieurs jours se sont écoulés depuis le limogeage de l’oligarque Kolomoïsky par Porochenko.
Jusqu’à présent, il n’est pas clair si les Américains continuent de soutenir le président en place ou bien s’ils commencent à pencher pour Kolomoïsky.
En attendant, du côté des « bataillons », on en est encore aux négociations avec la présidence. Dmytro Yarosh semble vouloir se faire désirer pour accepter le poste offert par Porochenko au ministère de la Défense. Gerachenko, le fameux « conseiller » du ministère de l’Intérieur très proche des néonazis et des néobandéristes, et Boris Filatov, le bras droit de Kolomoïsky à Dniepropetrovsk, l’assistent dans ces tractations. Il entend bien négocier cher son ralliement, s’il se rallie…
Même attitude du côté de Svoboda et de l’Assemblée nationale sociale – Patriotes ukrainiens qui voient l’occasion de peser sur l’avenir de l’Ukraine assujettie à l’hyperpuissance US, en jouant la carte collaborationniste à fond.
(…)Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 29 mars 2015.
Pour lire l'article dans son intégralité, cliquez sur :
http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-le-temps-des-grandes-manoeuvres
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Nikolaev, Le 28 mars 2015 : "Honte! Assassins!"
Les habitants de Nikolaev ( brandissant des drapeaux de l'Ukraine et de l'armée rouge,
qui a libéré la ville en 1944 ), ont hué les troupes ukrainiennes lors de la célébration
du 71ème anniversaire de la libération …
Source : Thalie Thalie
Zina from Donetsk…
18:12 Publié dans Blog, Histoire européenne, Monde en perdition, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, porc'ochenko, yarosh, igor kolomoïsky, prabbi sektor, shirokino, nikolaev, kharkov, partisans, monde en perdition
26/03/2015
Ukraine : la tentation d’une guerre civile totale !
Ukraine/Donbass :
La tentation d’une guerre civile totale !
La Douma pourrait répondre à la demande du Congrès américain suggérant à Obama de faire parvenir officiellement des armes au régime de Kiev, en autorisant une nouvelle fois Poutine à intervenir militairement dans le Donbass si nécessaire. Nous n’en sommes pas là, mais le message a le mérite d’être clair. Par contre, un front intérieur vient de se former avec l’affaire Kolomoïsky qui pourrait faire basculer l’ensemble du territoire ukrainien dans une guerre civile totale et des plus sanglantes. Washington tente de recoller les morceaux et de sauver ce qui peut l’être encore, alors que l’agence financière Moody’s a abaissé mardi la note de l’Ukraine à un cran du défaut de paiement.
Une vague d’arrestations de hauts-fonctionnaires à travers toute l’Ukraine sous contrôle kiévien vient d’être lancée. Officiellement, il s’agit de lutter contre la corruption, dans les faits, il s’agit de consolider le pouvoir présidentiel de Porochenko bien mis à mal ces derniers temps. Mais l’essentiel se jouera dans les semaines qui viennent avec les choix que devront prendre les « bataillons » répressifs d’extrémistes que Kolomoïsky a financés et développés depuis un an. Où ils se rallieront, ou bien ils devront affronter les unités de la garde nationale sous contrôle de Kiev.
Kolomoïsky sur la touche, l’extrême droite kiévienne et Washington inquiets
A Kiev, le siège du gouvernement ukrainien a été assiégé par environ 500 manifestants qui exigeaient la démission du Premier ministre Arseny Yatseniuk, suite à l’éviction du poste de gouverneur de la région de Dniepropetrovsk, Ihor Kolomoïsky.
Parmi ces manifestants, on reconnaissait des activistes de Praviy Sektor et de Svoboda.
Les radicaux du régime kiévien sont inquiets de la tournure des événements de ces dernières heures, d’autant que l’éviction de Kolomoïsky n’a pu se faire que grâce à l’aval de Washington.
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Les premiers Hummers fournis à Kiev par Washington viennent d’arriver…
Les Etats-Unis tentent de sauver les meubles et cherchent à tout prix à éviter une guerre civile dans la guerre qui mettrait définitivement à bas tout espoir de contrôle du pays par Washington et les intérêts mondialistes colossaux qui accompagnent l’hyperpuissance US.
Dmytro Yaroch, « Führer » de Praviy Sektor,a été élu grâce à Kolomoïsky à la Rada,
comme des dizaines de chefaillons néonazis et néobandéristes.
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La crise est grave pour l’extrême droite néobandériste et néonazie qui voit son principal soutien oligarchique mis au ban du régime « proeuropéen ». Les fameux « bataillons » punitifs se verront bientôt réaffectés vers une structure centralisée qui dépendra soit de l’armée, soit du ministère des Affaires intérieures. L’accepteront-ils ?
Si on prend par exemple le cas du « bataillon Dnepr-1 » ou « Dnipro », Kolomoïsky a investi plus de 10 millions de dollars pour cette unité de quelque 800 paramilitaires politisés, commandés par Yuriy Bereza, soit à sa botte. N’attend-il pas un retour sur investissement pour la dizaine de « bataillons » sponsorisés par son groupe Privat depuis un an ?
En tout état de cause, cela signifie désormais moins de moyens pour certaines unités comme « Azov » qui se sont dernièrement développées grâce à l’oligarque ukraino-israélo-chypriote (par exemple les blindés KrAZ et les BTR-3E et 4E flambants neufs auraient été payés par Kolomoïsky, de même que les équipements individuels ; le financement du recrutement de « volontaires » à l’étranger, comme les deux douzaines de Croates néo-oustachis, sortirait aussi des fonds de la galaxie Kolomoïsky). D’ailleurs, ces moyens conséquents ont bien mal été employés depuis leur affectation : l’offensive à l’est de Mariupol, lancée il y a un mois déjà, se heurte toujours à un tout petit village côtier…
Cela signifie sans doute aussi que le fameux commandement opérationnel bis qui devait être dirigé de Dniepropetrovsk par des individus aussi peu recommandables que Semenchenko ou Yaroch, devrait de facto disparaître. Il faut également s’attendre à ce que la pression sur l’état-major général des forces armées soit quelque peu diminuée.
Bien sûr, Kolomoïsky peut encore sévir et user de son influence politique au travers d’individus douteux qu’il a faits élire à la Rada, même si cela semble pour le moment se limiter à un simple groupe de pression.
Pour autant, les nervis des bandes armées du Maïdan devraient toujours servir de base de recrutement pour les sales besognes du régime.
L’américano-ukrainien Valentin Nalyvaychenko, chef du SBU, prépare d'ailleurs ce qu’il appelle « la prochaine étape de l’opération de lutte contre le terrorisme dans la région d’Odessa pour son complet nettoyage ». On va donc avoir besoin de bras pour rafler, tabasser, torturer et même éliminer physiquement tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à un « opposant » ou à des « Moskali », et quoi de plus efficace que les abrutis qui forment les gros bataillons des Patriotes ukrainiens, de l’UNA-UNSO, de Svoboda ou de Praviy Sektor pour mener à bien les saloperies du régime ?
Ils viennent d'ailleurs de recevoir la bénédiction du chef de « l’Église orthodoxe ukrainienne » (la secte uniate, en fait) pour qui le meurtre de civils innocents dans le Donbass : « n’est pas contre les commandements de Dieu » (source).
Tout ceci promet un joli génocide en perspective…
Et, si besoin, pour finir par se convaincre de la bassesse et du niveau d’insanité mentale du régime de Kiev, on pourra lirele témoignage de Thierry Laurent-Pellet, un de nos compatriotes français détenu par le SBU et torturé par des sbires de Praviy Sektor lors de son dernier séjour en Ukraine.
Donetsk et Shirokino : deux gros points chauds de la ligne de front
Des tirs ont été entendus dans le centre de Donetsk, sur l’avenue Lénine, où un accrochage a opposé des forces républicaines et une unité ukrainienne infiltrée (semble-t-il). Trois voitures ont été atteintes par des tirs, deux ont été incendiées. Selon des rapports non confirmés, deux personnes ont été tuées.
Dans la zone de Spartak (nord-ouest de Donetsk) plusieurs accrochages ont eu lieu ces dernières 48 heures, occasionnant trois blessés dans les rangs républicains. Dans l’après-midi, Spartak a même été pilonné par l’artillerie lourde kiévienne à partir d’Avdeevka.
Les affrontements sur le village de Peski se poursuivent depuis la semaine dernière : une compagnie de Praviy Sektor (3-DUK) et une autre du « bataillon OUN » ont repris les hostilités contre les positions républicaines sur une partie de Peski et sur l’aéroport.
Militia recon UAV footage :
UAF heavy armament spotted in Peski, in violation of Minsk agreements
that imply withdrawal of all heavy armament from the contact line.
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Dans la zone de Shirokino, à l’est de Mariupol, un milicien a été blessé hier suite à des tirs de mortiers de 120 de la section de mortiers lourds d’ « Azov ». Plus de 70% des civils des villages à l’ouest de Shirokino sont partis, la plupart des habitations dans Berdyanskoe et dans Sopino (PC tactique d’ « Azov ») ont été soit les pillées, soit endommagées.
Le caniche préféré de Washington
Dans son édition anglophone, l’AFP note que désormais « la France remplace le Royaume-Uni comme allié militaire principal des États-Unis. La France a joué des coudes pour devenir le partenaire clef européen de l’armée américaine à la place de la Grande-Bretagne. Les liens croissants entre les deux armées ont été mis en évidence ce mois-ci lorsque le plus haut gradé français, le général Pierre de Villiers (frère de Philippe de Villiers, ndlr), a accueilli son homologue américain, le général Martin Dempsey, à bord du porte-avions de la France, le Charles De Gaulle.
Le fleuron français, qui est arrivé dans le Golfe en février pour participer à des frappes aériennes sur le groupe État islamique, opère sous commandement américain – une grande première pour les forces navales françaises. »
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Laurent Fabius, chef de la diplomatie hollandienne, en grande discussion à Kiev avec le chef de Svoboda, le 20 février 2014, quelques jours avant le putsch du Maïdan : Oleg Tyahnybok, un antisémite notoire, admirateur des collaborateurs galiciens du IIIe Reich et dont le programme politique prévoit de lancer une frappe nucléaire sur Moscou…
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Comme le souligne le Réseau Voltaire :
« Depuis la réintégration de la France dans le commandement militaire de l’OTAN, la France a participé activement à la destruction de la Jamahiriya arabe libyenne et à la tentative de destruction de la République arabe syrienne. En outre, elle combat au sol les touaregs du Mali et a offert au Pentagone son porte-avion Charles-De-Gaulle pour intervenir en Irak. »
On ajoutera que notre pays, par la voie de la hollandie, a toujours été depuis deux ans et demi en pointe pour soutenir, sinon parfois précéder, toutes les initiatives les plus bellicistes de l’hyperpuissance US, y compris en ce qui concerne le soutien au régime putschiste de Kiev et à ses sbires néonazis et néobandéristes.
En France, on n’a pas de pétrole, on n’a pas la moindre idée à la tête du pays, mais on y a de bons larbins…
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 25 mars 2015.
Pour lire l'article originel, regarder les autres vidéos, etc…, cliquez sur :
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Poroshenko accuses "cynical Banderas" of killing SSU officer not far from Volnovakha ;
Obviously a part of attack on Kolomoyskiy. [Traduction & eng subs by Kazzura]
[eng subs] Footage from the trophy UAF quadrocopter.
NAF forces made it to down UAF UAV over their positions and captured it. In its memory they've found videos revealing UAF positions around Donetsk airport area (near Spartak settlement).
16:42 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire de France, Histoire européenne, Les ignobles, Monde en perdition, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, novorossia, donbass, porc'ochenko, ihor kolomoïsky, igor kolomoïsky, obama, fabius, les ignobles, france sous commandement américain, monde en perdition
14/03/2015
Washington se prépare à faire la guerre à la Russie...
Ukraine/Donbass :
Washington se prépare à faire la guerre à la Russie
( Note de K : J'aurais titré "Washington prépare l'Europe à faire la guerre à la Russie", perso'... vu qu'il est clair que les USA n'en n'ont ni les moyens militaires... ni les couilles... et qu'ils préfèrent de loin envoyer leurs gentils toutous au casse-pipe à leur place ! )
Le FMI est venu à la rescousse de l’Ukraine « pro-européenne » à deux doigts de la faillite financière, après une déroute militaire rarement égalée. Cela permettra au régime de durer encore un peu, jusqu’à l’été, le temps de se préparer à une revanche militaire dans le Donbass. Washington s’y apprête dès à présent, et commence même à mettre en condition son opinion publique quant à une guerre éventuelle directement contre la Russie. Sur le terrain, l’accalmie est toute relative, et pour la 10e fois, Kiev a annoncé avoir tué Arsen Pavlov dit Motorola… Et pour la 10e fois, Arsen Pavlov est ressuscité. Cela devient une habitude chez lui…
Afin d’inverser la situation militaire en Ukraine, il serait nécessaire de tuer le plus grand nombre de Russes possible, a osé affirmer un général américain sur Fox News, chaîne proche de l’extrême droite néo-conservatrice. Les Etats-Unis doivent aider Kiev à tuer le plus de soldats russes possible, estime le général Bob Scales, analyste de la chaîne de télévision : « Le seul moyen permettant aux Etats-Unis d’exercer leur influence et de renverser la situation dans la région est de commencer à tuer des Russes. Tuer autant de Russes qu’il faut pour empêcher les médias de Poutine de dissimuler le fait que ceux-là regagnent leur patrie dans des sacs mortuaires. […] Cependant, vu le niveau du soutien que nous apportons à l’Ukraine et la possibilité des Ukrainiens de contre-attaquer les 12.000 soldats russes retranchés sur leur territoire (sic), il est malheureusement peu probable que cela puisse arriver », a conclu Bob Scales.
(Note de K : augmenter le "soutien" n'y changerait rien ; même l'intégralité de ton "armée" de gras du bide engraissés aux cheeseburgers ne suffirait pas à déloger 12.000 soldats Russes d'où que ce soit, sac à merde... 12.000... vache, voilà un bon moment qu'ils seraient arrivés à Kiev, s'ils étaient 12.000 !!!)
Une déclaration qui n’est pas anodine et qui explique en partie la forte présente de « contractors » et autres « conseillers » occidentaux (et plus particulièrement américains) sur le sol ukrainien. Une déclaration qui est à prendre avec la plus grande considération puisqu’elle s’insère dans une campagne de mise en condition de l’opinion publique américaine en prévision d’une possible guerre ouverte contre la Russie de la part des États-Unis. Rappelons-nous qu’à partir de fin 2001 – début 2002, de semblables propos, mêlant outrance, affabulations et désinformation, avaient été tenus sur Fox News par d’anciens militaires américains ou d’ex conseillers à la Maison Blanche et au Pentagone sur l’Irak de Saddam Hussein.
75 millions de dollars pour continuer la guerre
On peut légitimement craindre que Kiev utilise son financement spécial accordé par le FMI pour ses opérations militaires dans le Donbass. Le conseil d’administration du FMI a approuvé un programme d’assistance financière à l’Ukraine de 17,5 milliards de dollars sur quatre ans, avec une première tranche d’aide de 5 milliards de dollars. Comme l’a déclaré Christine Lagarde, au cours de l’année en cours, l’Ukraine recevra 10 milliards de dollars.
Le vice-président américain Joe Biden (Note de K : qui tient absolument à récupérer au plus vite ce Donbass qui lui a été promis... rappelons-le) en vient de confirmer à Porochenko que les États-Unis vont augmenter leur aide militaire à Kiev de 75 millions de dollars. Il est question de fournir en plus à la dictature « proeuropéenne » 30 Humvees blindés M114 et 200 autres en version classique, ainsi que des systèmes de communication, des radars de contre-batterie et d’autres équipements comme des drones. Ces matériels pourraient arriver en Ukraine dans les prochaines semaines.
Une information qui intervient au moment où la présence de « contractors » occidentaux opérant dans les rangs des forces de Kiev est une fois de plus confirmée. Pour la période allant du 2 mai 2014 au 15 février 2015, environ 1.200 mercenaires étrangers insérés dans les rangs des troupes ukrainiennes ont été soit tués, soit blessés, dont :
- 394 Polonais de la société de guerre privée ASBS Othago ont été tués ou blessés...
- 180 mercenaires américains de Greystone ont été tués ou blessés...
De même que 269 employés d’Academi (ex Blackwater) et 25 agents de la CIA et/ou de la Sécurité Nationale des Etats-Unis.
En outre, environ 25% des effectifs présents avant l’offensive sur le chaudron de Debaltsevo (soit quelque 2.200 individus) étaient affiliés de près ou de loin à l’OTAN ou étaient des mercenaires étrangers. Soit : une vingtaine de militaires appartenant ou ayant appartenu aux forces spéciales (SAS, SBS…) du Royaume-Uni, une quinzaine de membres des Forces spéciales des États-Unis (Rangers, Green Berets…), une dizaine ayant appartenu à la Légion étrangère, une dizaine de Polonais, une dizaine d’Israéliens (sans doute des personnels de sociétés d’armement), une dizaine de Croates.
Ceci explique l’intense activité diplomatique des dirigeants de l’Ouest pour faire cesser, en vain, l’offensive.
Tension au nord de Lugansk et à l’est de Mariupol
(...) Sur la ligne de front, en dépit du refus des forces de Kiev de respecter les accords de Minsk en retirant leur arsenal, on note une très relative accalmie dans les accrochages et les tirs d’artillerie. A signaler, tout de même, un renforcement des effectifs des forces de Kiev au nord du front. Près de Stanitsa Luganskaya et de Shachtye, au cours de la dernière semaine les troupes ukrainiennes ont très sérieusement augmenté d’environ 2 500 combattants et 150 à 170 équipements divers leurs capacités offensives dont 6 lanceurs Grad.
Selon les observations des forces de Nouvelle Russie, les Ukrainiens se prépareraient essentiellement à renforcer leur défense, avec la mise en place de postes de contrôle supplémentaires, de nouveaux réseaux de tranchées, de bunkers, de champs de mines.
Autre point chaud : la ligne de contact à l’est et au nord-est de Mariupol, passant par Pavlopol, Kominternovo et Shirokino. En milieu d’après-midi, le 10 mars, des éléments d’ « Azov » ont tenté une reconnaissance offensive sur Shirokino. L’unité néonazie a maintenant engagé trois compagnies de combat, en fait les deux compagnies d’infanterie dont dispose le bataillon et une section de reconnaissance renforcée.
Encore une preuve que les combats ne sont pas de tout repos pour les agresseurs kiéviens : le « régiment (sic) Azov » reconnaît avoir des « dizaines de pièces d’équipement endommagées » qui auraient « besoin de réparation » suite aux affrontements de ces derniers jours. L’équipe technique de l’unité aurait déjà réparé une petite partie du matériel roulant endommagé, mais manquerait de compétences et de techniciens.
L’artillerie lourde ukrainienne n’est toujours pas retirée de la zone d’affrontement : ainsi, les forces de Kiev au contact sur la ligne Pavlopol – Kominternovo – Shirokino bénéficient de l’appui d’au moins trois batteries de BM-21 : à Gnutovo (3 km au nord-ouest de Kominternovo) il y a 4 lance-roquettes multiples de 122 mm BM-21 ; au nord du village de Stary Krym (nord-ouest de la banlieue de Mariupol) une nouvelle batterie d’artillerie BM-21 vient d’être positionnée et à 6 km au nord-est du village Starognatovka (à 7 km au nord-ouest de Granitnoe), là encore une section de BM-21 a été mise en batterie.
Dans le paradis « proeuropéen » de l’Ukraine béhachélisée…
Le gouverneur de la région de Dniepropetrovsk, l’oligarque israélo-ukraino-chypriote Ihor Kolomoisky, fourrier de Praviy Sekor et des « bataillons » d’extrême droite (« Azov », « Aydar », « Dnepr-1 »…), vient de lancer une opération (à grande échelle) de captation de propriétés ayant appartenu à d’anciens responsables ou proches du parti des Régions de Yanoukovitch, au risque d’entrer en conflit avec le président Petro Porochenko en personne.
La Verkhovna Rada, grâce au lobbying de députés élus grâce à l’entremise de Kolomoisky (dont nombre d’extrémistes comme Yaroch), vient de créer une commission spéciale sur les grandes privatisations destinée à remettre en cause ces dernières et, de fait, à permettre au groupe financier de Kolomoisky de s’accaparer nombre d’entreprises à bon prix. Ce dernier peut aussi compter sur ses « bataillons » pour faire pression sur le pouvoir kiévien en cas de résistance éventuelle de ce dernier.
Le tribunal de district d’Odessa a refusé de rendre publique les résultats de l’enquête médico-légale sur les corps de 48 victimes mortes dans des conditions tragiques lors de l’incendie du siège des syndicats le 2 mai 2014 qui avait été attaqué par des extrémistes de Svoboda, de Praviy Sektor, des Patriotes ukrainiens et de l’UNA-UNSO. L’objectif pour le pouvoir est d’enterrer cette affaire en catimini parce qu’elle met en cause nombre de personnalités politiques au pouvoir à Kiev, dont de très nombreux élus de la Rada.
Le régime autoritaire de Kiev entend mettre en place un vaste plan de renforcement du contrôle des médias et même des consciences d’ici quelques semaines. Avec l’intention de « contrer la propagande Russe », le pouvoir kiévien va mettre en place une politique de bourrage de crâne digne des pires dictatures du XXe siècle. C’est tout d’abord en direction des médias (du moins ceux qui sont encore tolérés dans le pays) que des « recommandations » très particulières vont être assénées, en privilégiant le modèle occidental de désinformation qui a cours.
La « matière » journalistique ne sera fournie que par le « centre de surveillance » mis en place par la junte, ce qui ne devrait pas affecter l’immense majorité des correspondants occidentaux qui ne prennent généralement pas la peine de sortir de leur hôtel de luxe pour rédiger leurs articles…
(...)
Kiev prévoit de diffuser de plus en plus d’émissions de propagande sur ses chaînes de télévision, auxquelles s’ajouteront au moins 50% de programmes en langue ukrainienne et 50% d’autres issus de programmes de l’UE et des pays membres de l’OTAN (dont les Etats-Unis). Ces programmes devant vanter les succès de « l’intégration européenne », même si les supermarchés présentent des étales désespérément vides et que l’économie s’est effondrée en à peine un an…
(...) En matière d’information stricto sensu concernant la guerre civile à l’est du pays, seuls les « succès » (ou prétendus tels) de l’armée ukrainienne et des « bataillons » répressifs seront mis en avant et couvriront quelque 60 à 70% du temps d’antenne des journaux télévisés et des émissions politiques. Bien évidemment, les pertes subies par les troupes de Kiev et la situation militaire réelle devront être soigneusement falsifiées dans la présentation qui en sera faite.
(...)
Et encore un « suicide » inopiné d’un opposant à la junte ayant été proche du pouvoir précédent ! Aleksandr Peklushenko, 59 ans, l’ex-gouverneur de la région Zaporozhye, a été retrouvé mort à son domicile dans le village de Sunny. Selon les informations préliminaires, la cause du décès serait due à une blessure par balle à la nuque. Il s’agit de la 7e mort suspecte d’un ancien dirigeant ou proche du pouvoir déchu lors du coup d’Etat du Maïdan depuis le début de cette année. Et ce n’est certainement pas le dernier.
10:54 Publié dans Blog, Histoire européenne, Les ignobles, Monde en perdition, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, otan, usa, cia, bob scales, christine lagarde, joe biden, porc'ochenko, igor kolomoïsky, les ignobles, monde en perdition
11/03/2015
Nettoyage ethnique à Mariupol / Les USA se préparent à étendre le conflit...
Ukraine/Donbass :
Les Américains se préparent à étendre le conflit
La situation sur la ligne de front du Donbass, dans l’ensemble, reste stable. Même si, à nouveau, il y a des violations du cessez-le feu, essentiellement dans la zone de l’aéroport de Donetsk. Au sud, l’est de Mariupol, et plus particulièrement sur Shirokino, le secteur est toujours sous tension extrême. Pendant ce temps, l’OTAN se prépare à un affrontement direct avec les forces de la Fédération de Russie. Plusieurs milliers de GI’s sont annoncés en renforts dans les pays baltes, d’autres troupes de pays membres de l’Alliance devraient les y rejoindre d’ici peu. La marche vers une guerre régionale avance d’un pas cadencé.
Le régime de Kiev n’entend pas respecter les principaux points des accords de Minsk. Aucun échange de prisonniers de guerre n’a pu être réalisé, jusqu’alors, de manière satisfaisante, les frappes de l’artillerie ukrainienne perdurent et montrent que le retrait des moyens lourds de la par des Ukrainiens n’est qu’une vue de l’esprit, comme le retrait de l’ensemble de ses forces de la ligne de contact.
Les forces de Nouvelle Russie viennent d’augmenter leurs capacités militaires en hommes, de 60 000 à 70 000 unités, en plus d’une réserve de 20 000 combattants. Les brigades des FAN se renforcent et se structurent, on s’entraîne aussi pour les combats du printemps qui arrive à grands pas. Car, n’en doutons pas : le plus dur reste encore à venir.
En face, Kiev continue d’accumuler des renforts sur des points clés comme Kramatorsk-Slaviansk, Volnovakha, Kostantinovka, Lisichansk-Severodonetsk et bien entendu Artemovsk. Sur cette dernière agglomération au niveau du front nord, on signale d’inquiétantes concentrations de forces ukrainiennes : il y a actuellement plus de 200 véhicules blindés, une batterie de 9 lanceurs Uragan et plusieurs batteries d’artillerie de 122 et de 152 mm.
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L’armée des États-Unis a commencé à déployer 3.000 soldats dans les pays baltes.
Près de 750 véhicules et équipements sont arrivés par bateau à Riga dans le cadre de ce déploiement de la 3e division d’infanterie américaine. Un premier détachement de 300 hommes est arrivé, mais au total 3.000 GI’s vont être dépêchés sur place dans les prochaines semaines.
Le déploiement doit durer environ 90 jours, dans un exercice multinational du 17 mai au 6 juin. Les équipements comprennent notamment des chars M1A2 Abrams, des véhicules de combat Bradley M2 et M3, et des Humvees, ainsi que des hélicoptères et une unité de reconnaissance du 1st Squadron du 91st Cavalry Regiment (173rd Airborne Brigade Combat Team).
Il s’agit en fait pour l’essentiel d’éléments de l’US Army qui étaient, il y a encore quelques mois, déployés en Afghanistan. Le retrait d’Afghanistan, comme nous le pressentions alors, était bien un moyen de redéployer des forces contre la Russie. Précédemment, des éléments américains de la 1st Cav. Div. (1st Brig. Combat Team) montés sur Strickers ont été déployés en Estonie, en compagnie de forces hollandaises et britanniques.
Le déploiement s’inscrit dans le cadre de l’opération Atlantic Resolve (Détermination atlantique), lancée par les Etats-Unis dans le cadre de l’OTAN pour prépositionner des forces à quelque 150 km de Saint-Pétersbourg.
(...) Signalons en outre le déploiement très prochainement d’un bataillon de la 173rd Airborne Brigade Combat Team en Galicie pour la formation et l’encadrement des paramilitaires. L’équipement militaire que l’OTAN achemine en ce moment dans les pays baltes est susceptible d’être, dans les deux prochains mois, transféré à l’Ukraine.
Les Saxons britanniques (20 auraient été livrés pour le moment),
offerts si généreusement par la Perfide Albion au régime de Kiev, font déjà parler d’eux…
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Shirokino sous le feu
Outre quelques accrochages au nord-ouest de Lugansk, sur la zone de Donetsk et sur le nord-ouest de Gorlovka, toujours avec des tirs de l’artillerie ukrainienne, l’essentiel des affrontements se concentre encore à l’est de Mariupol, sur Shirokino.
Après des affrontements d’hier qui ont duré presque toute la journée et une partie de la nuit, l’intensité des combats semble s’être maintenue. On signalait dans la matinée des frappes sporadiques de mortiers de 120 sur le village.
(...)
Suicides en série
Dans l’Ukraine pro-européenne et béhachélisée, on remarque, ces derniers temps, une surprenante augmentation des « suicides » chez les anciens partisans de Yanoukovitch.
Hier encore, le député Stanislav Melnik, du parti des Régions, a été retrouvé suicidé « de manière soudaine » à 53 ans, selon l’expression des médias kiéviens. C’est le sixième prétendu suicide en deux mois, les cinq autres étant :
26 janvier : Mykola Serhiyenko, ancien patron d’Ukrzaliznytsia, nommé par l’ex Premier ministre Azarov, « s’est tiré une balle avec un fusil »…
29 janvier : Oleksiy Kolesnyk, ex chef du gouvernement régional de Kharkov, « s’est pendu »…
25 février : Sergey Walter, ex maire de Melitopol (partid es Régions), « s’est pendu »…
26 février : Oleksandr Bordyuh, ex chef adjoint de la police de Melitopol, « s’est pendu »…
28 février : Mykhaylo Chechetov, vice-président du parti des Régions, « a sauté par la fenêtre de son appartement » (il devait y avoir pénurie de corde)…
A qui le tour ?
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 10 mars 2015.
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Ukraine/Donbass :
Intensification des combats à l’est de Mariupol
L’Union européenne n’est pas prête à renforcer les sanctions contre la Russie, le front occidental se lézarde. Pourtant Jean-Claude Juncker se verrait bien grand chef d’une armée européiste, à condition d’avoir le feu vert de Washington, ce qui n’est pas gagné. Sur place, le front semble se calmer quelque peu et une partie des armements lourds des forces de Kiev auraient, enfin, été éloignés de la ligne de feu. Mais pas partout, car le régime « proeuropéen » refuse clairement de retirer l’ensemble de ses batteries, comme l’y oblige l’accord de Minsk. A l’est de Mariupol, en revanche, l’intensité des combats ne baisse pas, elle aurait plutôt tendance à croître.
Comme les Etats-Unis, le Canada, les Etats baltes, la Pologne, le Royaume-Uni est en guerre contre la Russie, par Ukraine interposée. Le pays de Sa gracieuse majesté prévoit d’envoyer des équipements et du matériel militaire en Ukraine pour l’armée de Porochenko, d’un montant de £ 850 000. (Environ 1,3 million de dollars).
Parmi les fournitures militaires, on trouve 2.000 casques en kevlar, 150 systèmes de vision nocturne, 200 navigateurs GPS, 220 ordinateurs portables et 1.000 kits de première urgence.
(...)
Hier, nous évoquions la forte probabilité d’une augmentation de l’intensification des combats à l’est de Mariupol, du fait de l’arrivée sur zone de renforts d’« Azov ». Ce matin, les médias kiéviens se plaignaient que les forces républicaines avaient attaqué à l’AGS-17 et au mortier des positions vers Shirokino. L’attaque aurait débuté vers 9h30, heure locale, contre des positions tenues par une compagnie du « bataillon Donbass ».
L’accrochage a été confirmé par l’ex commandant de « Donbass » Konstantin Grishin dit Semen Semenchenko. A 11h30, on signalait que le village était pilonné aux mortiers lourds de 120, plusieurs maisons étaient en feu. Dans la mesure où la petite agglomération est en secteur indépendantiste, il ne s’agit bien évidemment pas d’une attaque républicaine, mais bien d’une tentative d’infiltration ukrainienne. Les forces de Kiev cherchent à profiter de l’éloignement des batteries lourdes des FAN conformément aux accords de Minsk pour prendre l’avantage.
Vers 16h00 (heure locale), sur Shirokino, on notait encore plusieurs accrochages impliquant des paramilitaires de « Donbass » et des militaires ukrainiens contre les positions républicaines. Il y aurait eu des blessés du côté des forces de Kiev, mais aucun de « Donbass », semble-t-il. Un char lourd T-64BV aurait été engagé par les FAN pour repousser l’assaut.
En fait, ces accrochages interviennent au moment où une compagnie d’ « Azov » (et sans doute d’autres unités) monte en ligne afin de renforcer les positions kiéviennes à l’ouest de Shirokino. Les FAN ont utilisé des mini drones civils, au cours des dernières 24 heures, afin d’observer ces mouvements de troupes inquiétants sur l’ouest de Shirokino, vers Mirnoe, Volodarskoe, Nikolaevka, Grigorevka et Berdyanskoe. Selon le renseignement militaire républicain, un grand nombre de batteries d’artillerie ukrainiennes n’ont toujours pas été déplacées sur le secteur.
Des volontaires français sur le secteur de Shirokino –Novoazovsk,
aux côté des paysans et des mineurs du Donbass.
A la demande de la police politique, le SBU, intégralement contrôlée par la CIA, une centaine de médias russes vont être interdits en Ukraine. Dans ce pays soumis à l’arbitraire « proeuropéen », les libertés avancent…
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 10 mars 2015.
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Ukraine/Donbass :
Nettoyage ethnique à Mariupol,
tentative d’assassinat contre Mozgovoï.
Kiev profite de la trêve pour se renforcer militairement, pour repositionner des troupes, mais aussi pour mener des opérations de nettoyage ethnique dans les zones du Donbass contrôlées par ses unités de militaires et de paramilitaires. Ainsi, dans la grande ville portuaire de Mariupol sur la mer d’Azov, depuis plusieurs jours des opérations de ratissage et des rafles sont opérées par les paramilitaires néonazis et les forces spéciales de la police politique, l’ensemble étant encadré par des « contractors » occidentaux.
A quelques heures seulement d’avion de Paris, on épure ethniquement en toute impunité et avec la bénédiction de la « Communauté internationale », de l’ONU et de l’Union européenne. Et au nord du front du Donbass, on vient de tenter de tuer un des plus prestigieux commandants d’unité de combat : Alekseï Mozgovoï (photo ci-contre).
L’enquête sur l’assassinat de Boris Nemtsov avance. Au lendemain de l’arrestation, samedi 7 mars, de deux suspects, les services russes chargés de l’enquête ont annoncé qu’ils avaient maintenant interpellé au total cinq personnes. Parmi elles, Zaour Dadaïev, ancien commandant adjoint du bataillon tchétchène « Sever » arrêté en Ingouchie, et Goubachev, un employé d’une société privée de sécurité à Moscou. En outre, un homme tué dans une confrontation avec la police samedi soir à Grozny était aussi impliqué dans l’assassinat. La thèse de la filière tchétchène serait donc privilégiée par le FSB, la sécurité intérieure russe. Dadaïev, 32 ans, aurait reconnu les faits. Reste maintenant à connaître les commanditaires et ceux-là ne sont ni tchétchènes, ni russes…
Nettoyage ethnique à Mariupol
Affrontements à Shirokino depuis 24 heures. Comme nous l’annoncions précédemment, la remontée en ligne d’une partie du « régiment » (sic) néonazi « Azov » a été l’occasion pour la partie ukrainienne de retenter une percée sur le village, appuyé par l’artillerie et une section de chars lourds de l’armée ukrainienne. Les forces républicaines ont riposté, en envoyant notamment à leur tour leurs chars. Bilan de cet affrontement : un tué du côté de la compagnie affaiblie de « Donbass » qui est encore sur zone et plusieurs blessés.
Vue satellite du village côtier de Shirokino : en rouge, les zones tenues par les FAN
[eng subs] Report from NAF forefront positions at Shirokino / Kazzura
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Sur Mariupol, Kiev a lancé depuis plusieurs jours une opération de purification ethnique. Au moins une compagnie d’ « Azov » et 300 spetsnaz du SBU (unité « Sokyl » -photo-) ont été engagés dans cette opération de ratissage des quartiers résidentiels où plus de 100 personnes ont été arrêtées sans le moindre motif et sont désormais retenues en otages. L’ensemble de cette opération étant encadré et coordonné par des « contractors » occidentaux et autres « conseillers » anglophones.
La secrétaire d’Etat de la « politique d’information » de Kiev, Tatyana Popova, a lancé un «projet pilote de l’administration civile et militaire» dans la ville, alors que la « loi sur les administrations civiles et militaires» vient à peine d’être promulguée par le maître de Kiev, Petro Porochenko, le 26 février.
Il s’agit pour le moment de trouver tous les éventuels opposants à la politique de la junte, de les éliminer, puis de s’en prendre progressivement aux russophones et aux chrétiens orthodoxes du patriarcat de Moscou, soit plus des trois quarts d’une population qui comptait avant-guerre un peu plus de 460.000 âmes. Une fois « évacués », ces civils, qualifiés de « sous-hommes » par le régime, seront bien vite remplacés par de « bons » Ukrainiens, comprendre : des Galiciens et autres Polonais russifiés.
Provocations et maraudages
Les forces de Kiev continuent leurs provocations contre les représentants de la mission de l’OSCE dans le Donbass. Aujourd’hui, à un point de contrôle près de Volnovakha (sud de Donetsk), un convoi d’observateurs a été bloqué et empêché de se rendre en zone contrôlée par les FAN, à Elenovka, au prétexte qu’il y avait des affrontements dans cette localité, ce qui était faux. C’est la quatrième fois en trois jours, que les forces ukrainiennes empêchent les fonctionnaires internationaux de faire leur travail quand ils ne leur tirent pas dessus au canon de 23 mm ou au mortier de 120 comme sur l’aéroport de Donetsk. Jusqu’à présent, l’OSCE n’a jamais mis en garde Kiev contre ces agissements qui sont contraire au droit international.
En 1998-1999 au Kosovo, la mission de l’OSCE servait à camoufler des agents des services de renseignements de pays membres de l’OTAN et était menée par un agent de la CIA.
Pillage et maraudage des forces de Kiev révélés par le journaliste ukrainien Anatoliy Shariy
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Il ne reste quasiment plus rien qui puisse tenir debout du « bataillon Tcherkassy» de la garde nationale et de la 17e brigade de chars de l’armée ukrainienne : les médias ukrainiens ont rapporté que samedi 7 mars ce qui reste encore valide du « bataillon » de Tcherkassy de retour du Donbass après être passé par Volnovakha puis par Avdeevka, tenait dans seulement deux bus et deux UAZ (photo ci-dessus). Et dans la nuit du 6 au 7 mars à Krivoï Rog, ce qui a réussi à sortir debout du chaudron de Debaltsevo pour la 17e brigade se résumait à environ une cinquantaine de soldats, plus une colonne de camions. Tout le reste est à l’hôpital ou au cimetière.
Tentative d’assassinat contre Alekseï Mozgovoï
Alexei Mozgovoi interview about assassination attempt on him, 08/03/2015.
"I'm not going to yield to any provocations" / Eng subs by Kazzura
07/03/15 ,an attempt to blow up Alexei's car was made at the Mikhailovka checkpoint.
Luckily he only suffered light injuries.
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Le 7 mars, vers 17h00 (heure locale), de retour de Lugansk près du point de contrôle de Mikhailovka, trois engins explosifs en bordure de route (peut-être des mines MON) ont explosé au passage du véhicule dans lequel Alekseï Mozgovoï, le commandant de la brigade « Prizrak » et ses deux accompagnateurs se trouvaient. Tous trois ont été blessés, Mozgovoï a eu l’oreille arrachée. En état de choc, il a été brièvement hospitalisé.
Mozgovoï est un des rares commandants d’unité opérationnelle qui tente de maintenir sa brigade intacte et relativement indépendante face aux restructurations des forces de Nouvelle Russie qui, en raison de la mise en place progressive d’un commandement intégré commun aux forces des Républiques de Lugansk et de Donetsk, entendent gommer les particularismes de certains corps historiques de la Nouvelle Russie.
Il est intéressant de constater, dans les vidéos ci-dessus, que Mozgovoï semble réticent à désigner ceux qui seraient à l’origine de cette tentative d’assassinat. Il est possible qu’il s’agisse d’éléments infiltrés de Kiev, comme certaines sources ukrainiennes le laissent penser, mais aussi que cet épisode tragique s’inscrive dans la sourde lutte de pouvoir qui a cours dans le Donbass au cœur des réseaux pro-russes et indépendantistes, comme ce fut le cas pour l’élimination d’Aleksandr Bednov dit Batman et d’Evgeny Ishchenko, le maire de Pervomaïsk.
(...)
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 10 mars 2015.
Pour lire l'article dans son intégralité, regarder les autres vidéos, etc..., cliquez sur : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-nettoyage-ethnique-a-mariupol-tentative-dassassinat-contre-mozgovoi
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Mise à jour du 10 mars 2015 :
Investigation of assassination attempt on Alexei Mozgovoi.
Traduction & eng subs by Kazzura
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DPR DM sitrep 10/03/15
14:44 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Monde en perdition, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, russie, novorossia, novorossiya, donbass, usa, otan, mariupol, marioupol, shirokino, alekseï mozgovoï, assassinats, suicides, pillage, épuration ethnique, monde en perdition
05/03/2015
Le meilleur des CON-mentateurs / épisode 1
Allez, c’est décidé, j’ouvre aujourd’hui une rubrique consacrée aux meilleurs CON-mentaires… ou « meilleures œuvres » de nos CON-mentateurs (CON-menteurs) et autres « trolls » préférés.
Bon… il est clair qu’au niveau du classement général, « l’art de se ridiculiser en deux com’, par Gaston Besson » restera à jamais indétrônable ! ( Cliquer sur les mots en bleu et descendre tout en bas de la note, section « commentaires » pour profiter de ce monument ).
Mais d’entrée de jeu, l’ami Popol (ci-dessous) se place comme un sérieux outsider, en courageux petit soldat de la grande offensive de printemps des trolls otano-atlantistes qu’il est ! Un Popol qui malgré son pseudonyme bien franchouillard de petit chauve à col roulé, doit très certainement être canadien… et, pour l’heure, se trouve – bien sûr – installé (et financé) aux zuhésssas, comme nous l’indique fort gentiment son adresse IP ! (78.250.142.71)
Cliquez sur l'image pour agrandir
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Mais allez… je vous laisse profiter de sa superbe prose au style pour le moins léché :
C'est assez lamentable de voir les articles par ici. L'auteur du blog devrait relire ses classiques, parce que je ne vois très bien ce que font les photos de Dun Venner, Mabire, Saint-Loup à coté de ces articles vantant le donbass et crachant sur les oustachis, les métalleux "dégénérés", les crétins de nazis bandéristes, etc... Fidélité raciale avant fidélité du drapeau, ça te rappelle encore quelque chose dans ton cerveau embrumé? Il faudrait peut-être se renseigner sur les blogs "Troisième Voie" des nationalistes ukrainiens (qui sont légions en anglais sur internet) pour voir ce qu'ils ont dans la tête avant de relayer la propagande néo-soviétique du Kremelin et de te réjouir à chaque fois que les séparatistes du donbass liquident quelques ukrainiens (qui sont quand même des blancs, si je dois te le rappeler).
En espérant te voir revenir à une neutralité un peu plus raisonnable et une critique de cette civile européenne...
Popol
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A laquelle, je m'en vais maintenant répondre :
C'est assez lamentable de voir les articles par ici.
> Te rends-tu compte que cette phrase ne veut rien dire ?
( Je me permets de te tutoyer, vu qu’à priori nous avons dû – en un lointain passé – garder quelques moutons ou aller au bordel ensemble et que, partant de là, tu te permets cette familiarité ! Et puis bon, un gars qui signe Popol… on ne peut que le tutoyer ! )
« C'est assez lamentable de voir les articles par ici » !?!???
Sans déconner : «… de voir les articles par ici » ?
Enfin, j’ai fort heureusement acquis une assez bonne expérience en matière de « français laborieux » au fil du temps… et comme il me semble que tu voulais dire : « je trouve assez lamentable de voir de tels articles reproduits ici » (sous-entendu : « au vu des photos figurant dans la colonne de droite, et blablabla ») ; je me permets cette petite traduction, afin d’aider ceux de nos lecteurs qui n’auraient pas l’habitude.
L'auteur du blog devrait relire ses classiques, > je vais les reprendre un par un dès demain, promis… mais il faudra me laisser un peu de temps, car c’est connu : les libraires et les bouquinistes n’ont jamais le temps de lire.
… parce que je ne vois très bien ( > « Car » je ne vois « pas » très bien… ) ce que font les photos de Dun, Venner, Mabire, Saint-Loup à coté de ces articles vantant le donbass ( > Donbass, avec une majuscule… si je me fais un devoir de mettre des majuscules à Porochenko, Kolomoïsky, États-Unis, Azov, et autres saloperies du même genre… tu peux avoir la politesse de mettre une majuscule à Donbass ! ) et crachant sur les oustachis, les métalleux "dégénérés", les crétins de nazis bandéristes, etc... > Les « crétins de néo-nazis bandéristes » viennent certainement d’un article signé Jacques Frère… vu que je ne me serais jamais permis d’user d’un tel pléonasme !
Les « métalleux dégénérés », par contre, c’est de moi… je confirme.
( J’étais sûr que le petit passage en orange de cette note allait attirer deux ou trois « trolls » dans ton genre… vous êtes d’une telle susceptibilité chez la « ZentrOTANtopista & Cie » ! )
Mais bon, comme je suis moi-même un « métalleux »… et ce depuis plus de 35 ans ( un peu avant la sortie du premier Maiden, quelque chose comme ça ), je suis assez bien placé pour savoir que la scène Métal est (tout de même) ce qui se rapproche le plus de l’ancienne « cours des miracles » ! Et qu’elle a beau abriter un bon nombre de gens remarquables ; à l’intelligence et à la culture très au-dessus de la moyenne… les débiles profonds au Q.I compris entre l’huître avariée et le trisomique attardé y sont également légions.
Quant à ce qui en est de Robert Dun ou de Saint-Loup, même si je n’ai (personnellement) connu ni l’un, ni l’autre, j’ai un peu de mal à les imaginer du côté des bataillons paramilitaires apatrides au service des intérêts étasuniens et kolomoïesque… du côté des banksters, de B.H.L, d’Obama et de l’OTAN… et ce contre les défenseurs des patries charnelles.
Le tout n’est pas de lire les « classiques », Popol…
Mais avant tout de les comprendre !
Fidélité raciale avant fidélité du drapeau, ça te rappelle encore quelque chose dans ton cerveau embrumé ? > « Cela te rappelle-t-il quelque chose ? » (tout simplement) serait plus correct… mais si tu tiens vraiment à devenir grossier (pauvre crétin), l’embrumé que je suis tient à te signaler qu’une tournure du genre : « cela fait-il ressurgir certaines choses des brumes de ton cerveau ? » aurait été encore plus appropriée.
Et tant que nous y sommes… fidélité « au » drapeau… s.t.p.
Mais bon, passons…
La fidélité RACIALE avant la fidélité au drapeau… donc…
Je ne comprends pas… les gens du Donbass ne sont pas de notre race ?
Les Ukrainiens de l’Est et les Russes ne sont pas de notre race ? Ce ne sont pas des Européens ?
Que sont-ils donc ? Des « sous-hommes aux faciès mongoloïdes » ?
Selon toi, les Ukrainiens de l’ouest sont « de notre race »… et habitants du Donbass, de la Novorossia, n’en font pas partie ?!?? C’est bien ça !?
Etant à demi-russe, je ne suis donc pas Européen ?
C’est ce que tu oses venir me dire ici, pauvre merde !
Et puis dis-moi, trouduc, ta définition de la fidélité RACIALE, si j’ai bien compris… c’est donc de combattre aux côtés d’islamistes Tchétchènes, pour Barack Hussein Obama II, Petro Waltzman-Porc'Ochenko et Igor Kolomoïsky !?!???
Il faudrait peut-être se renseigner sur les blogs "Troisième Voie" des nationalistes ukrainiens (qui sont légions (et) en anglais sur internet > sont forcément en anglais, puisqu’écrits par des suceurs d’amère-loques installés en Pologne, en Lituanie ou directement aux zuhéssas (hein Popol) ! Mais bon, pas la peine, j’ai de nombreux contacts sur place ! ) pour voir ce qu'ils ont dans la tête ( > mais on sait très bien ce qu’ils ont dans la tête : casser du Russe, casser du Russe et euh… casser du Russe ! Le reste, c’est de la Vodka ! ) avant de relayer la propagande néo-soviétique du Kremelin ( > Kremlin, parce que « kremelin » je crois que ça doit être une marque de fromage blanc !? Non ? ) et de te réjouir à chaque fois que les séparatistes du donbass ( > Donbass, avec une majuscule, comme pour France ou Canada ! ) liquident quelques ukrainiens (qui sont quand même des blancs, si je dois te le rappeler > des « blancs » !?!?!??!!! Parce que, les gens qui habitent le Donbass ne sont donc, eux, non seulement pas des Européens, mais pas même des « blancs » !?!?!!! De mieux en mieux ! Tu prends beaucoup de drogues non !? On t’a refilé des amphétamines de l’armée US, pour que tu puisses rester debout toute la nuit devant ton écran ? )
En espérant te voir revenir à une neutralité un peu plus raisonnable et une critique de cette civile européenne… > et une critique « plus objective » de cette « guerre » civile, en fait… je crois que tu as oublié le mot « guerre » et le « plus objective » du début…
Mais euh… « civile » !?!?? Je croyais que tes « patriotes » repoussaient une invasion Russe ? Il faudrait finir par vous décider les gars, un de ces jours ! Invasion Russe ou guerre civile !?!
Et puis comment ça « européenne »… puisque, selon toi, les gens du Donbass ne sont ni blancs ni de notre race. Que ce sont juste des putains de sous-hommes Russes… des soviétiques mongoloïdes…
Tu sais quoi machin… ta neutralité, tu peux te l’enfoncer quelque part et sautiller dessus jusqu’à ce qu’elle rentre bien profondément ! Je suis à demi-Russe, je porte un nom « ukrainien », j’ai de la famille dans le Donbass… et je te pisse au cul !
Pour les Slaves (y compris les Ukrainiens, d’ailleurs), la « guerre totale » est « sacrée » ! TOTALE !
Tant sur le véritable terrain, qu’au niveau du terrain de l’information (puisque c’est de celui-ci que nous parlons ici), et de tous les autres terrains possibles et envisageables.
La neutralité n’existe pas !
Tu n’as nul ordre ni conseil à me donner…
Et la seule chose que tu as à « espérer » de moi… n’est pas un retour à la « neutralité »… mais bien au contraire un engagement de plus en plus TOTAL, de plus en plus définitif, absolu et jusqu’auboutiste !
Je n’ai ABSOLUMENT rien à foutre de ton avis sur le sujet…
Et si je prends aujourd’hui la peine de répondre à ton charabia de demi-illettré s’essayant « à faire des phrases », c’est avant tout pour vous dire, à toi et à tous tes amis « otanistes » que ce sera la dernière fois que je m’y abaisserai !
Vendez vos culs aux banksters de la façon dont bon vous semblera, continuez à faire votre puérile propagande atlantiste où bon vous semblera, mais ne perdez plus votre temps à venir me parler… les prochains commentaires de ce style passeront directement à la corbeille.
N.Y. Makhno
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N.B : Que vos « nationalistes » Ukrainiens marchent sur Kiev, prennent le pouvoir, accordent l’indépendance à la partie Russophone qu’ils considèrent comme inutile… et que ceci fait, ils nous construisent un beau pays et une belle société modèle en Ukraine « de l’ouest et du centre »…
Après quoi, pas de problème, on en reparlera !
Mais pour l’heure… tant qu’ils continueront à génocider le peuple du Donbass, par pure « haine du Russe »… et à massacrer leurs frères de RACE (pour reprendre tes mots), afin de faire (volontairement ou non) le jeu des oligarques pourris de Kiev, des Kolomoïsky, des Biden, de l’OTAN, d’USrael et des banksters qui tirent les ficelles à Washington… ils ne seront rien d’autres que mes/des ennemis… et des ennemis d’un genre qu’on ne respecte pas !
Tu sais quoi Popol :
Vas te payer un coca-burger avec les quelques dollars que tu as gagné en écrivant ces conneries… Et étouffe-toi avec !
16:43 Publié dans Blog, Coups de gueule, Histoire européenne, Le meilleur des CON-mentateurs, Les ignobles, Monde en perdition, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : commentaires, con-mentateurs, trolls, trolls otanistes, le meilleur des con-mentateurs, atlantistes, trolls américains, monde en perdition, pathétiques créatures
02/03/2015
La guerre ne s’exportera pas à Moscou...
Ukraine/Donbass :
La guerre ne s’exportera pas à Moscou.
Les forces ukrainiennes refusent toujours de se conformer aux accords à Minsk en maintenant leurs armements lourds à proximité de la ligne de contact. Plusieurs accrochages ont encore eu lieu au nord de Lugansk, vers Donetsk et à l’est de Mariupol. Mais, ce dimanche, la guerre en Ukraine a tenté de s’exporter dans les rues de Moscou, au milieu des quelque dizaines de milliers de séides pro-occidentaux hostiles à la politique de redressement national et patriotique de Vladimir Poutine, quand plusieurs groupes de provocateurs venus d’Ukraine ont tenté de faire dégénérer la manifestation en hommage à Boris Nemtsov. Il y a eu plusieurs arrestations. La guerre ne se portera pas à Moscou.
La manifestation moscovite de « l’opposition » (sic) stipendiée par les ONG occidentales pour déstabiliser la Russie n’aura finalement pas mobilisé plus de 20.000 personnes, en comptant large. A l’échelle de la Fédération de Russie, autant dire que cela ne représente rien.
Nemtsov représentait lui-même à peine quelques pourcents, alors que Poutine reste à 85% d’opinion favorable. L’individu était pour le nettoyage ethnique des russophones du Donbass par le régime totalitaire kiévien, alors que l’immense majorité des Russes y sont opposés.
Il recevait même des instructions de l’ambassade des Etats-Unis (source). Une représentation diplomatique dont on sait que l’ambassadeur est un spécialiste des « révolutions de couleurs » : il a été successivement représentant des États-Unis en Lituanie (2000-2003), en Géorgie (2005-2009), puis en Ukraine (2009-2013), avant d’être nommé à Moscou.
Mais l’essentiel pour les médias occidentaux est de faire accroire aux moutons que les Russes veulent majoritairement retourner au chaos de l’ère Eltsine, qu’ils cherchent à retrouver la misère des années 1990, le mal-vivre et la prédation ultralibérale d’oligarques sans scrupules…
Arrestation d’un provocateur du Maidan
Le risque pour les autorités russes, ce dimanche, était surtout de savoir quel type de provocation pouvait être entrepris par les groupes subversifs qui encadraient la manifestation, pour certains, et qui la noyautaient pour d’autres. Plusieurs petits groupes très mobiles, coordonnés par smartphones, ont bien évidemment été repérés par les forces de l’ordre. D’aucuns auraient bien aimé porter la guerre civile ukrainienne en plein cœur de Moscou, sous la forme d’un Maidan russe. Ce ne sera pas pour ce coup-ci.
Un de ces provocateurs, Oleksiy Goncharenko, a été arrêté en tenue paramilitaire. Il s’était déjà fait remarquer à Odessa, en Ukraine, le 2 mai dernier lors du massacre de la maison des Syndicats où une soixantaine d’opposants au régime de Kiev avaient été assassinés dans un incendie criminel. Comme beaucoup d’activistes d’extrême droite, y compris des néonazis, Goncharenko a trouvé le moyen de se faire élire à la Rada avec une étiquette politique modérée.
Goncharenko prenant (le 3 mai 2014) des photos des corps calcinés des victimes d’Odessa.
Il les mettra ensuite sur les réseaux sociaux et son site Internet.
Il est interrogé par les enquêteurs russes (il y avait eu des plaintes déposées auprès du parquet de Moscou en mai dernier) sur l’affaire d’Odessa. Il ne fait aucun doute qu’il s’est félicité du massacre, voire qu’il l’a carrément encouragé. Sur la chaîne de télévision Ukraina, sur son site Internet, sur les réseaux sociaux, il a témoigné de son enthousiasme pour la tuerie, exposant même des photos de cadavres qu’il avait prises lui même.
Il y a peu de chances qu’un Maïdan à Moscou voit le jour d’ici peu, mais une nouvelle provocation sous faux drapeau est toujours possible.
(…)
Accalmie très relative sur la ligne de front
Avec le retrait très partiel des pièces lourdes des forces de Kiev, on note une accalmie toute relative sur la ligne de front, mis à part sur le nord-ouest de Lugansk et sur l’est de Mariupol.
Outre une activité toujours intense au nord de la ligne Lugansk – Pervomaïsk, on note ces dernière 24 heures la permanence de pilonnages à l’artillerie lourde sur Gorlovka et des accrochages à l’arme automatique au nord-ouest de cette agglomération, vers Maïorsk. Mêmes constatations à l’ouest et au nord-ouest de Donetsk où les attaques au mortier se sont succédées.
Les forces de la République populaire de Donetsk ont annoncé la découverte sur la zone de l’aéroport de 373 corps de soldats et de paramilitaires ukrainiens, tombés au feu lors des affrontements de janvier. Un chiffre énorme qui, s’il était confirmé, remettrait totalement en cause et de façon publique la version officielle de Kiev qui a toujours minimisé ses pertes.
Hier soir, plusieurs salves de mortiers de 120 ont touché l’agglomération de Shirokino à l’est de Mariupol qui est toujours disputée par les belligérants.
Les tirs venaient de positions tenues par le « bataillon Azov ».
(...)
Jacques Frère, le 01er mars 2015.
Pour lire l'article d'origine dans son intégralité, regarder les vidéos, etc..., cliquez sur :
http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-la-guerre-ne-sexportera-pas-a-moscou#more-239431
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Assassinat à Moscou
Par Jacques Sapir, économiste, géopolitologue.
Il est aujourd’hui prématuré de vouloir désigner un coupable dans l’assassinat de Boris Nemtsov, mais au vu de l’émotion que cet acte odieux a provoqué, on peut néanmoins poser un certain nombre de questions. Ayant connu personnellement Nemtsov au début des années 1990, quand il fut élu maire de Nijni-Novgorod, puis l’ayant rencontré à plusieurs reprises jusqu’à son entrée au gouvernement, j’ai été ému, comme bien d’autres.
Je n’oublie pas non plus que le ralliement de Nemtsov aux idées libérales qui avaient cours en Russie à cette époque en fit un des responsables (même s’il ne fut pas, et de loin, le principal responsable) de la détestable politique économique qui conduisit le pays à la ruine et sa population à la misère, jusqu’à la crise financière de 1998. A partir de 2004, et de la « révolution orange » en Ukraine, il s’était rapproché de l’équipe de Victor Ioutchenko et des « pro-occidentaux » en Ukraine, au point de devenir un éphémère conseiller du gouvernement ukrainien. Son opposition à Poutine l’avait conduit à fréquenter les milieux oligarchiques et des gens étranges à Kiev. Plus récemment, il avait pris fait et cause pour le mouvement dit « de Maïdan » et il critiquait la position du gouvernement russe à propos de la crise ukrainienne.
Son opposition systématique à Vladimir Poutine l’avait marginalisé et il était bien moins connu que d’autres figures de l’opposition comme Zyuganov (le dirigeant du parti communiste de Russie ou KPRF), Alexeï Koudrine, l’ancien ministre des finances, ou même Navalny. Aux dernières élections son micro-parti avait eu moins de 1% des suffrages et, de fait, n’avait aucun poids. Il n’était donc nullement « la » principale figure de l’opposition à Vladimir Poutine comme on cherche à le présenter en France et aux Etats-Unis, mais, en dépit de son jeune âge (il avait 55 ans) il était en fait un « homme du passé ». Il faut avoir ces éléments en tête quand on réfléchit à « qui aurait eu intérêt à tuer Nemtsov ».
Un meurtre mis en scène ?
Les premières questions qui viennent à l’esprit concernent le scénario de son assassinat. On sait qu’il avait diné avec un mannequin ukrainien au restaurant qui se trouve dans l’enceinte du GOUM, dont une des sorties donne sur la Place Rouge.
(...)
Lire la suite sur le site de Jacques Sapir
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Sur le sujet, lire également :
une révolution de couleur en Russie.
http://novorossia.vision/fr/un-meurtre-pour-provoquer-une-revolution-de-couleur-en-russie/
Le sénateur US John McCain se délectant au spectacle du "Maïdan"
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L’assassinat de Nemtsov aurait-il raté son but?
LE MAIDAN RUSSE ESPÉRÉ PAR LES PRO-US
SE TRANSFORME EN RASSEMBLEMENT DES PATRIOTES
Déclaration de Sergey Zheleznyak,
vice-président du parlement de la Fédération de Russie, la Douma :
« Merci à tous ceux qui ont participé à la cérémonie commémorative organisée en souvenir de Boris Nemtsov, merci à tous ceux qui sont venus exprimer leur chagrin mais n’ont pas permis que cette tragédie soit utilisée pour radicaliser la manifestation, comme l’auraient voulu les commanditaires de cet assassinat. L’enquête déterminera qui sont les assassins de Boris Nemtsov et leurs commanditaires, comme pour tous les autres crimes, et ils devront répondre de leurs actes devant la justice. Toutes les possibilités seront envisagées et toutes les preuves seront examinées afin d’établir la vérité. Aucun crime ne doit rester impuni.
Notre objectif commun est de ne pas laisser les responsables de la mort de Boris Nemtsov mettre en œuvre leurs projets destructeurs contre la Russie. »
Commentaire de Kristina Rus (Traductrice du russe à l’anglais) :
Poutine a-t-il déjoué l’Ouest une fois de plus ? Peu importe qui a eu cette idée, mais elle était géniale : ceux qui voulaient rendre hommage à Nemtsov, mais ne voulaient pas être comptés dans le nombre des manifestants anti-Poutine par l’opposition anti-gouvernementale, sont venus avec un drapeau russe et ont collectivement transformé ce qui était programmé pour être le Maïdan russe en un Rassemblement patriotique.
Traduit de l’anglais par Dominique, relu par jj pour le Saker Francophone
http://lesakerfrancophone.net/lassassinat-de-nemtsovaurait-il-rate-son-but/
Photo RT
13:44 Publié dans Blog, Histoire européenne, Monde en perdition, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : russie, boris nemtsov, pions sacrifiables, cia, usa, révolutions colorées, oleksiy goncharenko, salopards, ukraine, novorossia, donbass, monde en perdition
01/03/2015
Boris Nemtsov / Sacrifier un mouton pour crier "au loup !"
Quand le berger sacrifie un mouton pour crier "au loup !"
... et faire bêler son troupeau d'esclaves
Un article paru sur "Soutien à la rébellion du Donbass",
le blog d'Erwan Castel.
Dans la nuit du 27 février, alors que doit se dérouler 2 jours plus tard une manifestation anti-gouvernementale, Boris Nemtsov, un des leaders pro-occidental de l'échiquier politique russe est abattu en pleine rue de Moscou sous les coupoles du Kremlin.
Aussitôt, alors que le Président russe, Vladimir Poutine condamnait aussitôt et fermement cet attentat, annonçant qu'il superviserait personnellemnt l'enquête, le maître de la Maison blanche entouré du claubaudage servile de ses laquais et satrapes de l'Union Européenne lancait une accusation à peine voilée contre le Président Poutine au dessus de corps encore chaud de Nemtsov.
Cette précipitation occidentale russophobe en dehors d'être une ingérence agressive dans les affaires d'un pays étranger; dévoile de facto quels sont les objectifs et à qui profite ce crime et même certainement qui en sont les commanditaires. Car l'Occident, en guerre contre la Russie et enlisé dans la crise ukrainienne qu'il a lui-même provoqué, cherche aujourd'hui à étendre l'incendie jusqu'au Kremlin dont la légitimité et la puissance se sont renforcés suite à l'agression génocidaire menée par Washington lançant son chien kiévien contre le Donbass.
Pour vaincre Moscou (les USA ont le droit de rêver !), deux solutions : soit une guerre militaire contre cet empire aux 100 nationalités, que personne dans l'Histoire n'a réussi à soumettre, soit une révolution pro-occidentale renversant le gouvernement de la Fédération de Russie à l'image des révolutions colorées des années 1990.
Mais comment y arriver quand la politique de restauration du pays tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, menée par Vladimir Poutine est soutenue par plus de 80 % de la population ?
LE TEMPS DE SACRIFICES...
Après la défaite historique à Debaltcevo où l'armée ukrainienne a été sacrifiée par son gouvernement pour faire échouer les accords de Minsk, c'est au tour des occidentaux de sacrifier un de leurs pions, positionné sur l'échiquier politique russe, pour tenter de radicaliser une manifestation anti-Poutine devant se dérouler 2 jours plus tard et surtout exacerber la russophobie entretenue depuis des mois par une propagande de guerre étasunienne.
Depuis l'histoire d'Abraham présentant son fils sous la lame d'un couteau, le sacrifice des siens est devenu une marque de foi élevée chez les peuples judéo-christianisés, c'est un geste de soumission totale et de fidélité à une cause, le geste sacré...
Cet "ultima ratio" est souvent dans l'Histoire des Hommes, qu'il soit provoqué sciemment ou simplement exploité cyniquement, est souvent le détonateur tant attendu pour déclencher par un effet domino une escalade libérant les tensions...
Dans l'Histoire les assasinats politiques sont nombreux a être considérés comme des "casus belli" de la mort de Pompée à Rome à celle de François Ferdinand à Sarajevo, ou plus près de nous l'assassinat de Juvénal Habyarimana au Rwanda...
A QUI PROFITE LE CRIME ?
Comme l'a très bien analysé le journaliste Laurent Brayard ( le lien : ICI ) les quatres balles qui ont traversé le corps de Nemtsov sur fond de crise ukrainienne, visaient en réalité le Kremlin, que l'Occident cherche par n'importe quel prix à discréditer et affaiblir.
Nemtsov était sans conteste un opposant politique virulent, et un "insader" occidental reconnu et soutenu par la CIA via ses organisations et fondations "bon gouvernementales" comme la NED par exemple. Mais de là à imaginer que le pouvoir qui bénéficie d'un soutien historique de la part de sa popultaion, éxécute de cette manière, à cet endroit , et à ce moment précis un personnage médiatisé par les occidentaux, relève d'une bouffée délirante ridicule !
Non, ce crime, qui est condamnable, malgré les agissements subversifs et immoraux du personnage, ne profite qu'aux ennemis de la Russie, qui vont "surfer" sur une émotion détournée et exacerbée pour exciter la russophobie de leurs populations et obtenir du congrès américains l'autorisation de livrer des armes à Kiev. Laurent Brayard, fait un parallèle pertinent avec l'assassinat de Jaurès "dernier rempart vers la haine viscérale « du boche » "
Les jours prochains vont nous faire savoir si ce nouveau "false flag" est un pétard mouillé comme l'attentat contre le Boeing MH 17 en Ukraine le 17 juillet dernier, où au contraire un pas de plus dans l'escalade engagée par Washington contre Moscou.
Si il n'obtient pas des troubles dans les rues de Moscou l'émotion scénarisée cherchera au moins l'accord du Congrés pour une aide militaire en Ukraine, l'augmentation des sanctions anti-russes et le déploiement de nouvelles unités de l'OTAN aux frontières de la Fédération.
Ce qui est certain, c'est que la russophobie psychotique des occidentaux lobotomisés par leur merdiacratie risque d'être paroxysée jusqu'à l'aveuglement définitif de l'esprit critique des foules serviles. Le Président Poutine doit réagir vite et en douceur pour reprendre la main, car il est fort à parier que d'autres provocations vont éclater peut-être dès dimanche 1 mars dasn les rues de Moscou...
Je lui fais confiance pour protéger ses tours avec hardiesse et imagination et balayer d'un revers ces pions arrogants et minables venus défier la Sainte Russie éternelle.
Erwan Castel
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QUI ETAIT NEMTSOV ?
Voici un extrait d'un article partagé sur ce blog en décembre 2014 ("La 5ème colonne étasunienne en Russie") décrivant les principaux "insiders" chargés par la Maison blanche de déstabiliser et renverser le régime du président Poutine. Ces derniers, ne réussissant pas à mobiliser l'opposition russe très diminuée depuis l'agression de l'OTAN en Ukraine, (la manifestation organisée par Navalny en décembre n'a mobilisé que quelques centaines de badauds). Washington a donc décidé de sacrifier un pion pour mieux hurler au loup et tenter de d'exalter une russophobie nécessaire pour préparer l'opinion a accepter la 3ème guerre mondiale.
(Extrait)
Avec Navalny, Nemtsov était un des acteurs clé du mouvement de contestation anti-Poutine centrés autour de Solidarnost qu'il a créé en 2008 avec Vladimir Ryzhkov et d’autres. Nemtsov n’est pas quelqu’un qui conteste la corruption. D’après le Business Week Russia du 23 Septembre 2007, Nemtsov introduisit le banquier russe Boris Brevnov à Gretchen Wilson, citoyenne étasunienne et employée de l’International Finance Corporation, une succursale de la Banque Mondiale. Wilson et Brevnov se sont mariés. Avec l’aide de Nemtsov, Wilson est parvenue à privatiser Balakhna Pulp and Paper Mill (NdT: grosse entreprise de papier) au prix dérisoire de 7 millions de dollars. L’entreprise fut lessivée et ensuite vendue à la banque Swiss Investment de Wall Street, CS First Boston Bank. Les rapports financiers disent que les revenus de l’usine étaient de 250 millions de dollars. [1]
La CS First Boston Bank paya également tous les frais de déplacement de Nemtsov au très exclusif forum économique mondial de Davos en Suisse. Quand Nemtsov devint un membre du cabinet directeur, son protégé Brevnov fut nommé président d’Unified Energy System of Russia JSC. Deux ans plus tard, en 2009, Boris Nemtsov, aujourd’hui le “monsieur anti-corruption”, utilisa son influence pour dégager Brevnov des accusations de détournement de fonds par milliards des biens d’Unified Energy System of Russia. [2]
Nemtsov accepta aussi de l’argent de l’oligarque emprisonné Mikhail Khodorkovsky en 1999 quand celui-ci utilisait ses milliards pour essayer d’acheter le parlement ou la Douma. En 2004, Nemtsov rencontra l’oligarque milliardaire en exil Boris Berezovsky dans une réunion secrète avec d’autres exilés russes influents. Lorsque Nemtsov fut accusé de financer son nouveau parti politique “Pour une Russie dans la légalité et sans corruption” avec des fonds étrangers, les sénateurs américains John McCain, Joe Liberman et Mike Hammer du conseil national de sécurité du président Obama volèrent à son secours. [3]
Le sbire très proche de Nemtsov, Vladimir Ryzhkov de Solidarnost est aussi très lié avec les cercles suisses de Davos, il a même financé un Davos sibérien. D’après les compte-rendus de presse russes d’Avril 2005, Ryzkhov forma un comité 2008 en 2003 pour “attirer” les fonds de Khodorkovsky emprisonné ainsi que pour soliciter des fonds des oligarques en fuite comme Boris Berezovsky et des fondations occidentales comme la Fondation Soros. Le but déclaré de la manœuvre étant de rassembler les forces “démocratiques” contre Poutine. Le 23 Mai 2011, Ryzhkov, Nemtsov et plusieurs autres enregistrèrent un nouveau parti politique le Parti de la Liberté Populaire de manière à pouvoir aligner un candidat président contre Poutine en 2012. [4]
NOTES :
[1] Business Week Russia, Boris Nemtsov: Co-chairman of Solidarnost political movement, Business Week Russia, September 23, 2007, accessed in http://www.rumafia.com/person.php?id=1648.
[2] Ibid.
[3] Ibid.
[4] Russian Mafia.ru, Vladimir Ryzhkov: Co-chairman of the Party of People’s Freedom, accessed in http://www.rumafia.com/person.php?id=1713.
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Article originel : http://alawata-rebellion.blogspot.fr/2015/02/le-detonateur-nemtsov.html
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Nemtsov, l'ami de l'Occident décadent, dépravé et immoral.
Nemtsov, l'ami de l'incendiaire US Mac Cain (à gauche).
Nemtsov, l'ami du Maïdan, avec Timochenko et Porochenko.
Nemtsov, l'ami d'Obama... et sa brebis galeuse sacrifiée !
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D'autres articles sur le sujet :
- Site Novorossiya Vision : L.Brayard - "Boris Nemtsov assassiné, à qui profite le crime ?"
- Site Spoutnik : Les articles sur Boris Nemtsov
- Site Saker Italia (article en italien) : False flag à Moscou
- Site Russia Insider (article en anglais) : Media Portrays Nemtsov as "The Driving Force of Russia’s Opposition Movement", but His Approval Rating Was Near 1%
- Traduction française de l'article de Russia Insider : Tragique assassinat à Moscou: Cui bono?
- Le Saker francophone : Vladimir Poutine : nos ennemis cherchent à fabriquer des martyrs.
- Le Saker francophone : Même l’opposition libérale Pro-US refuse d’incriminer le Kremlin.
Et une vérité tout simple : 1 ou 2% de popularité !
Boris Nemtsov
14:33 Publié dans Blog, Histoire européenne, Les ignobles, Monde en perdition, Politique / économie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : russie, boris nemtsov, usa, cia, brebis galeuse sacrifiée, monde en perdition, les ignobles
Ukraine/Donbass : les articles de Jacques Frère / 26-28 février 2015.
Ukraine/Donbass :
Washington prépare sa revanche
Les efforts de la banque centrale du pays ne font aucun effet sur le cours de la hryvnia, victime de l’accumulation des facteurs négatifs dans l’économie nationale depuis l’année dernière.
L’économie ukrainienne file directement vers la banqueroute (voir l’analyse ici). Dans ce contexte, on comprend mieux pourquoi l'un des principaux opposants à Vladimir Poutine vient d’être assassiné, juste sous les fenêtres du Kremlin, une mise en scène hollywoodienne qui désigne de facto les véritables commanditaires de ce crime provocateur. L’Ukraine « pro-européenne » semble bien incapable de vaincre militairement l’insurrection dans le Donbass, aussi ses maîtres occidentaux intensifient la pression contre son soutien russe sur les fronts politiques, économiques et diplomatiques. Washington a vécu comme un affront la débâcle de Debaltsevo. Les Américains préparent déjà leur revanche.
Quelle belle prise de vue : le corps de la victime sous les lampadaires avec le Kremlin juste derrière. Une superbe mise en scène à la Tom Clancy… La campagne de désinformation occidentale pour accuser Vladimir Poutine et déstabiliser la Russie ne fait que commencer.
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Des représentants d’une société militaire privée de l’Oklahoma, Green Group, se sont récemment rendus à Kiev avec une délégation de l’armée américaine, afin de préparer le terrain pour la livraison d’armements modernes aux forces ukrainiennes et aux paramilitaires. Les États-Unis maintiennent leur idée de fournir des moyens offensifs à Kiev, mais souhaitent obtenir l’appui des leurs alliés européens. Washington entend bien confier à des sociétés militaires privées occidentales des contrats liés directement à la lutte armée contre les indépendantistes du Donbass. Pour ce que nous en savons, ce type de contrat existe déjà en Ukraine, mais ces démarches démontrent qu’ils pourraient se développer de manière exponentielle dans les mois à venir. Si l’Ukraine est aujourd’hui le nouveau terrain de jeu de l’US Army et de ses « contractors », il se pourrait bien que demain ce pays soit le principal théâtre opérationnel du Pentagone en matière de moyens engagés. Nous sommes tout à fait dans une configuration d’engagement de type Vietnam, juste avant la désignation à la Maison Blanche de Lyndon Johnson qui avait franchit un point de non retour dans l’engagement US. Mais avant cela, il avait fallu éliminer Kennedy… Les Américains ont finalement perdu la guerre du Vietnam.
Sur le front, rien de nouveau…
Les résidents de Debaltsevo et d’Uglegorsk sont très nombreux à rejoindre l’armée de Nouvelle Russie : jusqu’à présent plus 600 personnes se sont présentées aux centres de recrutement. Le fait d’avoir été sous le joug kiévien pendant des mois est le meilleur argumentaire que l’ont puisse trouver pour enrôler des volontaires chez les FAN.
Il n’y a toujours pas de cessez-le-feu à Donetsk : au cours de la nuit, les forces de Kiev ont effectué un pilonnage massif avec leurs batteries Grad contre la zone de l’aéroport. Autour de 01h40 (heure locale), les FAN ont riposté contre des positions d’artillerie ukrainiennes à l’ouest de Donetsk.
(…)
Les chiens de garde du capital
La guerre des oligarques continue : les paramilitaires du « bataillon Dnepr » ont fait irruption dans une usine de tracteur de Rovno, dans l’ouest de l’Ukraine, pour «protéger les intérêts de certaines sociétés autrichiennes», qui revendiquent des parts dans l’entreprise (source).
L’utilisation d’unités spéciales de police, dépendantes du ministère des Affaires intérieures d’Avakov, à des fins crapuleuses ou pour briser des grèves et faire pression sur des ouvriers est devenu courant dans l’Ukraine « pro-européenne ». Avant son élimination physique, le fameux activiste néonazi Sashko Biliy s’adonnait à ce genre de pratique, mais pour son propre compte. Dans le même ordre d’idée, il y a un peu moins d’un an, des paramilitaires néonazis de ce qui allait devenir le « bataillon Aydar » avaient fait irruption dans plusieurs entreprises du pays, armés et menaçants, afin d’en prendre le contrôle et de faire signer sous la contrainte des documents aux dirigeants afin qu’ils lèguent leurs biens au groupe de Kolomoïsky (photo ci-dessous). Les paramilitaires d’ « Azov » ont fait de même, ils ont même été utilisés comme briseurs de grèves.
(…)
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 28 février 2015.
Pour lire l’article original, regarder les vidéos, etc…, cliquez sur :
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Ukraine/Donbass :
Washington se prépare à une guerre longue
En Ukraine, dans le Donbass, 5 millions de personnes ont besoin d’aide, selon les chiffres de l’ONU. Avec la poursuite de la guerre par Kiev, ils seront bien plus nombreux dans les mois qui viennent. Les manœuvres américaines pour faire échouer tout plan de paix ne laissent aucun doute quant au devenir de ce pays déchiré. D’ailleurs, sur le terrain, les affrontements continuent puisque la junte continue de traîner des pieds pour retirer son armement lourd et mène même des attaques localisées au nord-ouest de Lugansk et à l’est de Mariupol.
Debaltsevo après la bataille : le quotidien des civils soumis à l’arbitraire kiévien pendant des mois, les tortures, les sévices, le pillage, les assassinats, puis la débâcle ukrainienne, les résidus d’une armée de supplétifs atlantistes en déroute… Ce reportage à lui seul explique pourquoi nous devons être avec les républiques de Donetsk et de Lugansk et non du côté de la racaille « proeuropéenne » ou faussement « nationaliste ».
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Coverts Actions & Black Ops
L’assassinat par balles sous les murs du Kremlin à Moscou de l’opposant Boris Nemtsov est une évidente provocation qui s’ajoute à toutes celles déjà entreprises contre la puissance russe depuis ce renouveau de guerre froide qui ne dit pas son nom.
Nemtsov était une des principales figures de la fameuse 5e colonne américano-occidentale, certes. Mais Poutine n’avait aucun intérêt à vouloir sa mort, avec 85% d’opinion favorable, le président russe en bon joueur d’échec savait que Nemtsov, ou un autre, était en mis échec en un seul coup. Finalement, tout cela fleure bon la bonne vieille provoc’ qui s’inscrit dans la politique d’agression que mène l’hyperpuissance US depuis plus d’un an à l’encontre de la Fédération de Russie et de ses alliés (voir une analyse plus poussée ici).
L’événement est un réel coup dur pour Poutine et la Russie. Il va permettre dans les semaines à venir une dangereuse montée de la russophobie en France. Déjà, il y a quelques semaines, nous ressentions déjà son augmentation dans les médias français, mais la population était clairement en train de pencher en faveur du Président Poutine et de la Russie. La bataille médiatique était en train d’être perdue, à cause du caractère ignoble des bataillons de tueurs nazis en Ukraine, les nombreux faux pas des médias. Comme en novembre dans le magazine Elle qui présentait une néo-nazie de 19 ans comme une blanche colombe, ou encore hier dans les ondes de France Info où les soudards racistes et antisémites du bataillon Azov étaient présentés comme des héros. Cette sauce ne prenait pas ou mal. Avec ce meurtre, qui sera indubitablement mis sur le dos du président russe, toute la donne des cartes internationales vole en éclat. Elle donnera raison au régime de Porochenko, aux va-t’en guerre nationalistes nazis de Svoboda et du Pravy Sektor et à toute la horde des Je Suis Charlie de France et d’ailleurs qui sera lancée et poussée par une propagande savamment menée dans une hystérie de russophobie. Lorsque Jean Jaurès tombait frappé à mort sur une terrasse de café parisien, c’était le dernier rempart vers la haine viscérale « du boche » qui chancelait. Vous pouvez imaginer ce que cela donnera pour la mort de Boris Nemtsov.
Et pour ceux qui douteraient de notre approche, nous leur rappelons que les services spéciaux des USA sont les seuls dans les pays dits démocratiques à avoir éliminé un de leurs présidents en exercice, sans que ni les responsables de cet assassinat planifié, ni leurs commanditaires, n’aient à rendre des comptes. C’était à Dallas en novembre 1963.
Les Etats-Unis d’Amérique ne veulent pas la paix et entreprennent tout ce qu’ils peuvent pour mettre à feu et à sang une partie du continent européen, comme ils ont mis le chaos au Proche et au Moyen Orient depuis le début des années 1990. Cet assassinat est désormais un moyen, aussi, de faire pression sur le Congrès. En effet, le Congrès américain va examiner un projet de loi qui autoriserait une « assistance militaire » à l’Ukraine, y compris la fourniture d’armes. Il est proposé d’allouer 1 milliard de dollars destinés « à fournir une assistance, y compris la formation, l’équipement, les armes dans but défensif, le soutien logistique, l’approvisionnement, la maintenance, le support technique des forces armées et de sécurité de l’Ukraine. »
Si le projet de loi passe, le Pentagone pourra lancer l’opération jusqu’au 30 septembre 2017. Il ne sera alors plus possible de parler de paix en Ukraine.
Il s’agit en fait d’une opération qui est déjà bien en cours : après l’US Army, l’armée canadienne et la British Army, voilà que les forces polonaises prévoient à leur tour l’envoi d’un contingent d’ « instructeurs » à destination des forces de Kiev et surtout de leurs paramilitaires.
Il est vrai que l’ensemble des troupes ukrainiennes présentent, dans leur majorité, un manque complet de compétence en matière de stratégie et de tactique. L’affaire du chaudron de Debaltsevo, comme les précédents cas d’encerclement dans le Donbass cet été, ont montré l’incapacité des troupes ukrainiennes, à tous les niveaux de l’échelle de commandement, à faire face à une situation critique. Quand cette dernière se présente, les troupes de Kiev, au lieu d’entamer une manœuvre de retrait en bon ordre, restent sur place jusqu’au dernier moment, puis décampent à la hâte, sans préparation, allant même jusqu’à détruire leurs propres équipements militaires ou les abandonner intacts.
De plus, le commandement ukrainien, y compris au niveau des compagnies de combat, a de manière récurrente sous-estimé son adversaire, refusant de mener des opérations en conformité avec la situation tactique réelle et les besoins du terrain. Il faut noter aussi, à décharge de ce commandement, que l’absence de contrôle parlementaire sur les décisions du secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, de même que sur la cellule opérationnelle qui dirige l’opération dite « antiterroriste », a eu des conséquences graves sur le cours des opérations depuis le printemps dernier. A aucun moment, les responsables n’ont eu de comptes à rendre, ni auprès des élus du peuple, ni dans les médias. L’ensemble des décisions opérationnelles s’est déroulé dans une opacité totale, ajouté à un affligeant déni de réalité, encore observé ces dernières semaines du côté de la junte.
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Du renfort pour « Azov »
C’est une opération de grand recrutement que le « régiment Azov » a entrepris, il y a quelques semaines, en direction des pays membres de l’Union européenne. Une opération destinée aussi à renforcer le mouvement néonazi Assemblée nationale sociale – Patriotes ukrainiens, au moment où Yaroch et la mouvance Praviy Sektor sont politiquement affaiblis. Via les réseaux sociaux, les activistes des Patriotes ukrainiens et de l’UNA-UNSO lancent des appels vers les mouvances radicales et néonazies hors d’Ukraine, de même qu’en direction de jeunes issus de la diaspora ukraino-galicienne, afin de recruter des volontaires qui iront combattre dans le Donbass. Le journaliste allemand Volker Siefert dans Die Zeit cite l’exemple d’un étudiant de Munich âgé de 18 ans, qui a abandonné ses études pour participer à la guerre civile contre les russophones. Après quatre semaines passées dans un camp d’entraînement à Vinnytsia, pour y faire une préparation militaire très sommaire et y subir un endoctrinement idéologique, il est allé rejoindre les rangs d’ « Azov ».
Pour le moment, il y a relativement peu de crétins des pays d’Europe occidentale à avoir tenté l’aventure dans les rangs des paramilitaires néonazis, mais il n’y a aucune certitude que ce ne sera pas le cas d’ici quelques mois. Lors des guerres balkaniques dans les années 1990, les services de renseignement de pays membres de l’OTAN avaient incité, sinon carrément aidés, à ce que plusieurs centaines de volontaires aillent rejoindre les rangs des paramilitaires néo-oustachis du HOS (branche armée du parti du Droit) pour aller faire du nettoyage ethnique contre les populations serbes orthodoxes et aider les islamistes de Bosnie, du Sandjak et du Kosovo à imposer une entité musulmane américano-compatible au cœur de l’Europe du Sud-Est.
Les milieux radicaux et néonazis en Europe de l’Ouest ont toujours été particulièrement manipulables par les « services » de l’Alliance atlantique, comme l’a, entre autres, démontré l’affaire Gladio en Italie.
D’ailleurs, dans ce pays, derrière Adinolfi (et Casapound), l’extrême droite otano-consanguine s’est mobilisée depuis un an déjà pour soutenir les projets US en Ukraine.
( Note de Kurgan : ne soyons pas jaloux, le susdit Adinolfi "propagandise" souvent en nos vertes contrées... et les sites/blogs aux mains d'anciens attachés parlementaires UMP "reconvertis" dans l'extrême-droite pro-atlantiste ne ménagent pas leurs efforts pour tenter de "zentropiser" ou "non-conformiser" un maximum de jeune crétins ; quitte - en désespoir de cause - à aller racoler du coté des royalistes ou des métalleux décérébrés ! A force de demander à des "Azov boys" d'exhiber des drapeaux à fleur de lys dans leurs camps d'entraînement, de créer des "Pathétiques Divisions" à tous les coins de net, de rendre hystériques les groupies de Peste Noire et de programmer des Nokturnal Mortum (& Cie) à l'affiche des festivals pour imbibés à la bière de l'été... ils ne devraient pas manquer de dénicher quelques débiles sacrifiables par-ci par-là ! Pas de soucis ! )
En revanche, pour celles et ceux qui veulent aller soutenir les indépendantistes, il se pourrait bien que les mêmes « services » liés à l’Alliance atlantique cherchent à les en empêcher : 8 volontaires espagnols viennent d’être interpellés dans leur pays pour s’être rendus dans le Donbass.
L’Ukraine à l’heure de BHL…
Règlements de comptes entre paramilitaires : les médias ukrainiens ont rapporté que le chef du « bataillon » de la garde nationale « Kryvbas », Nikolai Kolesnikov, avait été attaqué par des inconnus chez lui qui lui ont jeté deux grenades, qui n’ont pas explosé. Il lui est reproché d’avoir « trahi » la cause néobandériste en ne se faisant pas tuer sur place dans le chaudron de Debaltsevo.
Le bonheur « proeuropéen » dans les rayons vides des supermarchés en Ukraine…
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Pendant ce temps, les journalistes de la Communauté des Etats indépendants (CEI) s’inquiètent des «faits de persécution de journalistes en Ukraine, principalement russes, dans l’exercice de leurs activités professionnelles. » Depuis un an maintenant, il n’est quasiment plus possible pour les journalistes russes et russophones d’exercer leur métier en zone contrôlé par le régime de Kiev. En plus des mesures coercitives à l’encontre de tout média un minimum critique contre la junte putschiste, on ne compte plus les retraits d’accréditation, les faits d’intimidation, les arrestations et détentions arbitraires, les menaces de mort, les expulsions du pays sous de faux prétextes, ainsi que la violence physique de la part de nervis ou de simples policiers contre ces représentants de la presse. Des atteintes aux droites de l’homme et à la liberté de la presse qui ne semblent pas chagriner plus que ça Reporters sans frontières. Il est vrai qu’en 1999, le secrétaire général de cette ONG bien-pensante avait approuvé le bombardement de la Radio télévision serbe à Belgrade par l’OTAN…
L’heure est à la contestation et à la violence de rue à Kiev : les forces de l’ordre ont dû charger les manifestants qui voulaient s’en prendre à la Banque nationale, occasionnant plusieurs blessés. La chute de la monnaie nationale, dernièrement, l’écroulement du niveau de vie, le marasme économique, les restrictions alimentaires et les réformes annoncées qui ne viennent toujours pas, génèrent des inquiétudes grandissantes au sein de la population. En réponse, le régime renforce ses effectifs de police et arme de plus en plus les paramilitaires.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 28 février 2015.
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Ukraine/Donbass :
Kiev rechigne à retirer ses armements lourds
L’US National Intelligence vient de déclarer que les combats en Ukraine se poursuivront pendant toute l’année 2015, ce qui montre clairement que les Etats-Unis et leurs alliés cherchent un affrontement direct avec la Russie au risque de faire basculer le monde dans un conflit généralisé. Le commandement ukrainien n’a toujours pas reçu l’ordre de retirer ses armements lourds de la ligne de front, conformément aux accords de Minsk, alors que les FAN viennent de l’achever en fin de journée. Ce soir, il paraîtrait que l’ordre ait enfin été donné… A voir !
La communauté du renseignement aux États-Unis estime que les livraisons d’armes à l’Ukraine ont la capacité de provoquer une réaction négative de la Russie et d’accélérer la livraison de plus d’armes modernes aux séparatistes [les livraisons d'armes russes aux FAN sont actuellement une vue de l'esprit, ndlr], selon James Clapper (photo ci-contre), le directeur du Renseignement national à Washington. Toutefois, cela ne signifie pas, a-t-il ajouté que le renseignement américain s’oppose à fournir une aide militaire létale à l’Ukraine. Le directeur de l’Intelligence Département du Pentagone, le général américain Vincent Stewart, considère pour sa part que les livraisons d’armes ne donneront pas un avantage significatif à Kiev pour affronter les milices. Voilà qui a le mérite d’être clair : on livrera les armes, mais cela ne servira à rien, sinon à faire durer le conflit, voire à le faire déraper vers une guerre régionale, voire mondiale.
Les responsables du commandement militaire ukrainien affirmaient ce matin qu’ils n’avaient pas reçu l’ordre de retirer l’artillerie lourde de la ligne de contact, conformément aux accords de cessez-le-feu signés à Minsk. «Nous allons tenir nos positions, nous attendons une décision sur le retrait des armes lourdes », a déclaré Anatoliy Stelmakh lors d’une conférence de presse. De leur côté, les représentants de l’Union européenne, des Etats-Unis et les représentants ukrainiens de l’OSCE préfèrent fermer les yeux sur le non-retrait des armements lourds dans Donbass de la part des forces de Kiev.
Mais ces dernières ne se sont pas seulement contentées de maintenir leurs armements lourds, elles continuent de se renforcer et de concentrer leurs forces sur des points précis comme Volnovakha, Mariupol, Avdeevka, Artemovsk et Dzerzhynsk.
De même, l’artillerie ukrainienne maintient la pression sur les FAN en les harcelant sur la ligne de front, et notamment au nord-ouest de Lugansk, au nord et au nord-ouest de Gorlovka, sur Donetsk et sur l’est de Mariupol.
Les forces de la République populaire de Lugansk ont, quant à elles, retiré près de 80% de leurs armements lourds, alors que celles dépendantes de la République populaire de Donetsk sont à 90% du retrait.
Les forces de Kiev, refusant d’appliquer le cessez-le-feu, maintiennent une pression importante sur le nord-ouest de Lugansk. Les positions 29 et 31 tenues par la milice connaissent toujours des affrontements d’intensité variable, alors que la ligne de contact est constamment soumise aux frappes de l’artillerie kiévienne. Une attaque d’infanterie appuyée par des blindés ukrainiens a été repoussée dans la journée du 25 février par els forces de Nouvelle Russie. Les troupes de Kiev profitent du retrait des batteries d’artillerie républicaines pour tenter de reprendre l’avantage au sud de la Seversky Donets.
Déblaiement macabre sous les tirs
Un groupe de trois saboteurs à la solde de Kiev a été neutralisé dans la journée sur l’agglomération de Donetsk. La chasse à d’autres petits groupes similaires se poursuit.
Sur l’aéroport de Donetsk, les équipes de déblaiement continuent de récupérer les corps des soldats ukrainiens tombés il y a plusieurs semaines. La tâche est particulièrement difficile en raison de l’état des bâtiments. De plus, les batteries kiéviennes continuent de frapper de manière régulière la zone, ce qui oblige les équipes à porter casque et gilets pare-balles en permanence. Ce 26 février, on a encore trouvé les restes d’au moins 30 soldats et paramilitaires ukrainiens.
(vidéo ci-dessous).
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Les paramilitaires néonazis du « bataillon Azov » sont toujours retranchés sur les hauteurs à l’ouest du village, le long de la route qui mène à Mariupol et tirent sur l’agglomération avec des mortiers de 120, positionnés quelques kilomètres plus à l’ouest. De plus, il semblerait que plusieurs snipers opèrent sur zone. L’unité dispose de l’appui de blindés de l’armée ukrainienne et de batteries lourdes situées sur Mariupol.
« Azov » recrute : l’unité a perdu beaucoup de monde ces derniers temps. Il faut donc compléter les effectifs. Sur les réseaux sociaux, l’unité néonazie précise que la « priorité est donnée aux candidats ayant une formation médicale », sans cacher qu’il s’agit aussi de mettre en place une section d’évacuation sanitaire au sein du bataillon renforcé. Et un groupe de fossoyeurs professionnels, ils y ont pensé… ? Ils devraient, cela leur sera très utile.
Prises de guerre
On peut faire une première estimation globale des prises de guerre réalisées par les forces de Nouvelle Russie dans le chaudron de Debaltsevo. Il ne s’agit que d’une évaluation, puisque certains matériels, une fois réparés et remis en état de combattre, seront opérationnels d’ici quelques semaines ou quelques mois. Ces chiffres ne tiennent pas compte des armements détruits (Source / Ici nous avons quelques éléments qui aident à l’identification des types d’armements et de matériels) :
- 187 chars (T-64BV et T-64 BM Bulat pour l’essentiel)...
- 124 blindés d’infanterie et blindés légers BRDM-2, BRDM 9P148 (avec missiles antichar Fagot), BMP 1 et 2, BRM-1K, BMP-KSh, BMD, BTR 70 et 80, MT-LB ;
- 68 automoteurs d’artillerie (2S19 MSTA-S, 2S1, 2S3…) ;
- 52 tracteurs et transporteurs mécanisés MT-LB, dépanneuses de chars, etc.
- 24 lance-roquettes multiples Grad...
- 278 mortiers de différents calibres (82, 120…) ;
- 139 camions Zil, KrAZ, Ural, Kamaz… ;
- 43 véhicules divers (essentiellement des UAZ, des SUV, et même des Hummers) ;
- 46 systèmes de détection et communication, dont un radar américain de contre-batterie.
Pas de précisions pour le moment concernant les postes de missiles antichar, les canons sans recul SPG-9, les ZU-23/2 tractés ou sur camions, l’artillerie tractée (122 D-30, 152 D-20, 152 MSTA-B, 100 mm T/MT-12 Rapira…), les matériels spécifiques comme les engins du génie (IMR, KrAZ 225B pelleteuse…) et les dépanneuses, les PC tactiques blindés (MT-LBu 1V14, P-149 BMR Kushetka-B K1Sh1 [PC tactique sur châssis de BTR-70], BTR-60 Р-145VМ…).
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Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 26 février 2015.
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12:06 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Monde en perdition, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, novorossia, novorossiya, donbass, russie, boris nemtsov, usa, cia, false flag, black ops, otan, pions sacrifiables, azov, monde en perdition